News Day FR

Le Festival d’Art Contemporain des Comores bat son plein

Le Festival d’art contemporain des Comores a débuté à Moroni en début de semaine. Cela se poursuivra jusqu’au 28 novembre. La Facc, qui a lieu tous les deux ans depuis 2012, a pour thème dans cette sixième édition la notion de « résistance ». Des artistes mahorais ont fait le voyage.

La résistance est à l’honneur au Festival comorien d’art contemporain. Résister, un concept qui prend tout son sens à Moroni, qui accueille pour la sixième fois la Facc, un rendez-vous incontournable pour les amoureux de culture. À chaque édition, les gens se rencontrent, les relations se nouent, les carrières prennent un nouvel élan. “Simon Ndjami a parlé d’une plateforme artistique où les énergies, la vitalité, l’effervescence se déploient et ouvrent les possibles. Un artiste réunionnais à la Facc de Moroni rencontre un commissaire d’exposition mauricien qui l’emmène à Dubaï où il n’est jamais allé. Puis il s’y rend pour rencontrer un galeriste parisien. Il est exposé à Paris. C’est ce qu’apporte notamment la Facc pour le côté artistique de base », explique Fatima Ousseni, présidente du festival.

>
Le thème de cette sixième édition est la résistance.

©Mayotte I°

Yasmine Thani, peintre, participe à cet événement pour la troisième fois. Il y présente trois œuvres. Parmi ceux-ci, un tableau qu’elle a peint, inspiré de la pensée philosophique Ubuntu. “Ubuntu est un terme bantou qui signifie, dans un sens très restreint, qu’il n’y a pas de toi sans moi. C’est-à-dire que j’existe parce que nous sommes ensemble. Le terme résister m’a fait penser à ça, je ne peux pas rester seul. Si je résiste, c’est qu’il y a quelque chose. S’il y a quelque chose, il y a d’autres personnes. C’est comme ça que m’est venue l’idée de faire ce métier.”explique le peintre.

>
Yasmine Thani, peintre.

©Mayotte I°

Nadjila Mladjao, avocate, était présente à l’inauguration du festival. Une œuvre a particulièrement marqué la jeune femme car elle a su saisir toutes les nuances du concept « résister ». « L’œuvre qui m’a particulièrement frappé est celle, justement intitulée résister. Je pense que cela symbolise vraiment le thème du festival. Si seulement la technique : travailler la tôle, rouillée qui plus est, pouvait mettre une forme d’esthétique et de beauté qui s’en dégage.

Le Festival se poursuit jusqu’au 28 novembre. Cette édition a également été l’occasion de rendre hommage à deux amoureux de la culture et ardents défenseurs de la Facc. Le premier : Hassan Ahmed Halidi. Il est décédé il y a deux ans. Le deuxième est Aboubacar Ben Said Salim, décédé le 2 septembre 2023, homme de lettres et écrivain notamment. “de la danse des mercenaires ».

Comores : les artistes mahorais au festival des arts contemporains

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :