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Pour en finir avec Taylor Swift

Cela devient presque une obsession, et pas seulement pour la star et son équipe, mais aussi pour les villes où tout ce beau monde arrive lors d’une tournée.

L’exemple de Taylor Swift qui l’amène Tournée des époques à Toronto est convaincant. La sécurité autour du spectacle, ou devrais-je dire des six spectacles, est omniprésente.

La police de Toronto déploie un grand nombre de soldats pour assurer la sécurité autour du Centre Rogers où la fusillade a eu lieu. étoile.

Autant pour le les fans que pour les médias, chacun doit respecter les strictes consignes de sécurité établies par l’équipe de la tournée, mais aussi par les forces de l’ordre.

À Toronto, un périmètre de sécurité a été érigé autour du stade. Les rues ont été fermées pour faciliter la circulation routière en plus de permettre à des milliers de personnes les fans — il y en a plus de 50 000 par concert — pour déambuler plus à l’aise, évitant ainsi la foule aux abords des accès au site.

La police est omniprésente à Toronto, même à cheval. (Patrick Woodbury/Archives Le Droit)

Points de contrôle

Lors du passage de l’équipe de Droite Jeudi dernier, nous avons pu constater par nous-mêmes l’ampleur de ces mesures de sécurité.

Premièrement, le nombre de postes de contrôle à franchir avant d’arriver au stade est élevé.

Dans notre cas, nous avons dû nous rendre au stationnement sous le Centre Rogers. Nous étions certains que nous devions montrer nos lettres de créance à plusieurs reprises. D’ailleurs, les instructions reçues par mail la veille du salon étaient claires : nous devions veiller à ce que nos noms apparaissent sur les listes d’accréditations.

Afin d’obtenir ces accréditations, nous avions fait toutes les demandes nécessaires à l’avance, des semaines à l’avance. Et quand je dis « nous », je parle bien sûr du photographe du Droite Patrick Woodbury et moi.

Alors j’ai dit qu’il fallait préparer un parcours du combattant avant de pouvoir entrer dans le stade.

La foule était dense à l’extérieur du Centre Rogers. (Patrick Woodbury/Le Droit)

La recherche

À moins d’un kilomètre à parcourir avant d’arriver au Centre Rogers, nous avons passé trois points de contrôle où les policiers nous ont gentiment demandé nos pièces d’identité.

Un premier « cbon sang» Une fois traversé, nous nous dirigeons lentement vers le second où nous répétons le même processus. Vérification de notre identité et confirmation sur la liste des accréditations.

Enfin, un troisième checkpoint où l’on ressent toute l’ampleur de la chose.

Un policier de la brigade canine se promène autour de notre véhicule avec un mignon petit beagle au parfum bien dressé. Nous ouvrons même le coffre arrière pour que Fido puisse renifler nos bagages. Tout cela pendant qu’un autre policier inspecte le dessous du véhicule avec un miroir télescopique. C’est alors que j’ai dit à Pat que nous n’aurions rien fait de moins pour une visite du président américain !

Après cette recherche, nous avançons vers la barrière donnant accès au parking souterrain. Dernier contrôle avant de pouvoir accéder au stade.

Nouveau contrôle d’identité, confirmation de nos noms sur la liste d’accréditation, appel au responsable média et enfin, la barrière s’ouvre pour nous.

Cela peut paraître fastidieux à première vue, mais tout s’est déroulé dans le calme et la courtoisie. Du premier checkpoint à notre parking, moins de 30 minutes s’étaient écoulées. Il faut dire que nous sommes arrivés tôt, vers 14h alors que les portes du Centre Rogers étaient censées laisser passer les premiers spectateurs dès 16h30.

Nous avons donc pris le temps de discuter avec les fans déjà très nombreux aux abords du stade. On a ainsi pu mesurer l’engouement pour cette série de spectacles qui a été lancée en ce frais jeudi soir de novembre.

A ce stade, je dois vous expliquer que la couverture classique d’une émission pour un média écrit se déroule en deux étapes.

Il y a d’abord la prise d’images et la rédaction de la critique.

Par la suite, tout le matériel éditorial est envoyé à notre équipe desk qui formate nos images et nos propos puis met le tout en ligne afin que vous, chers lecteurs, puissiez avoir un aperçu de notre soirée.

Mais pour atteindre ce point culminant, nous avons dû encore une fois respecter plusieurs consignes de sécurité.

Tout d’abord, rendez-vous à la billetterie pour récupérer nos billets. Un contrôle de sécurité et une signature étaient requis avant d’obtenir le précieux pass.

Puis, confirmation d’accréditation où nous recevons des bracelets donnant accès à l’espace qui nous est réservé. Très bien pour le chroniqueur, mais pour le photographe, c’était une tout autre affaire.

J’ai dû laisser mon ordinateur portable dans la voiture car il était interdit d’entrer dans l’enceinte avec ce type d’équipement. Pour le photographe, on comprend vite qu’il devait avoir tous ses « Kodaks » avec lui.

Taylor Swift terminera son voyage à Toronto samedi soir. (Patrick Woodbury/Archives Le Droit)

Le spectacle

Notre équipe était donc séparée à ce moment précis. J’ai traversé un petit couloir avant d’émerger dans l’immense Centre Rogers tandis que Patrick prenait l’ascenseur pour se rendre dans une salle de presse dédiée aux photographes accrédités. Espace de travail, connexion internet et même un buffet attendaient mon collègue.

Ce concert est divisé en deux actes. Avant l’arrivée plus que spectaculaire de Taylor Swift sur scène, Gracie Abrams se doit de réchauffer la foule. Une chose inutile à mon avis puisque cette foule est gonflée depuis des heures déjà !

Quant au spectacle de étoile, les photographes ont des instructions strictes à suivre. Ils ont accès aux deux premières chansons. Soit à peine 15 minutes pour documenter en images ce qui se passe sur scène. Passé ce court instant, tous les capteurs d’images sont escortés sous les tribunes, vers la salle de presse.

Ensuite, le manège reprend pour l’arrivée de la star de la soirée.

Les photographes sont rapidement mis au courant par le directeur de la tournée. On leur explique dans les moindres détails ce que Taylor Swift fera sur scène durant ces quelques minutes où ils pourront immortaliser les moindres gestes de la star.

Après ces quelques minutes qui défilent à vive allure, tous les photographes doivent quitter la salle. S’ils souhaitent revenir, ils doivent laisser leurs appareils, sous surveillance, en salle de presse.

C’est ce qu’a fait Patrick pour revenir au stade et profiter du spectacle.

La mère et la fille Martina et Diana étaient assises au premier rang pour le spectacle de Taylor Swift. (Courtoisie)

Un dernier témoignage

Quelques semaines avant le premier show de Taylor Swift à Toronto, nous avons rencontré une mère et sa fille qui allaient vivre cette expérience en même temps que nous.

Il convient donc de revenir sur ce qu’ils ont vécu. Mais, avec Diana Rogriguez, la maman, nous allons laisser Martina, la jeune adolescente de 12 ans, commenter sa journée.

“Lors de mon expérience au concert de Taylor Swift, je me suis tellement amusé que je n’oublierai jamais cette soirée. Ce fut la meilleure expérience de ma vie, la plus magique que j’ai jamais vécue. Quand je suis arrivé à Toronto, je ne pouvais pas m’empêcher de sauter partout parce que j’étais tellement excité et heureux.

«Quand Taylor a commencé à chanter, je criais et je chantais à pleins poumons de toutes mes forces. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Le moment où elle a chanté I Can Do It With a Broken Heart était mon préféré.

« En sortant du concert, je me suis dit quelle chance j’avais de pouvoir assister à l’Eras ​​Tour. Si je le pouvais, j’y retournerais certainement et je sais que je serais aussi excité que la première fois. C’est un souvenir que je chérirai pour toujours.

Et voilà, vous venez de lire tout ce qu’il faut savoir sur cette mégastar internationale qui a encore trois concerts à donner à Toronto avant de terminer sa tournée mondiale au BC Place de Vancouver avec trois dernières représentations du 5 au 7 décembre.

Maintenant, j’en ai fini avec Taylor Swift !

 
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