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Laval | Des escape games de calibre international

Bienvenue dans le monde mystérieux d’Escaparium… L’entreprise lavalloise, reconnue au-delà de nos frontières pour ses jeux d’évasion, atteint un sommet avec son Cirque Magnifique. Lancée en août dernier, l’expérience est en attente de classement dans le Top Room Escape Project (Terpeca) du meilleur escape game de l’année à l’international.

Julie Roy

Collaboration spéciale

L’expérience est unique, les joueurs – qui sont en groupe d’au moins quatre – doivent résoudre des énigmes imposées par trois acteurs. Un mélange entre une pièce de théâtre interactive et un jeu de réflexion, dont les participants sont plongés dans l’ambiance d’un cirque à l’ancienne avec des décors qui valent le détour et dans lesquels ils ont eux-mêmes un rôle à jouer.

« Trois de nos neuf matchs sont parmi les 25 meilleurs mondiaux, selon Terpeca. LE Cirque Magnifique les surpasse tous », a déclaré Jonathan Driscoll, copropriétaire de l’établissement.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Escaparium vient de lancer son nouveau jeu, le Cirque Magnifique.

« Nous avons investi près de 1,3 million de dollars pour cette création, un investissement important pour un escape game. Il a fallu 18 mois de travail et une équipe de 30 personnes québécoises, dont 6 uniquement en conception, qui ont participé à la réalisation de ce projet», raconte l’entrepreneur passionné de jeux.

Il n’a pas fallu longtemps pour que la nouvelle parvienne aux fans, à tel point qu’il faudra attendre un mois et demi avant d’avoir la possibilité de réserver un créneau horaire pour l’expérience qui dure 150 minutes.

Des abonnés du monde entier

En attendant, les visiteurs peuvent choisir l’un des huit autres jeux disponibles dans cet espace de 45 000 pieds carrés.⁠2. Escaparium reçoit également plus de 100 000 visiteurs par an, dont 10 % viennent de l’étranger.

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PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Sacha St-Denis et Jonathan Driscoll

Je n’ai pas peur de dire que nous sommes les leaders des jeux d’évasion en Amérique du Nord et même à l’international. Il y a des touristes qui viennent ici pendant une semaine juste pour jouer à tous nos jeux. Au début de l’été prochain, 130 personnes venues des États-Unis ont réservé une tournée de 5 jours pour jouer avec nous.

Jonathan Driscoll, copropriétaire d’Escaparium

Toujours en mode hyperactif, Jonathan Driscoll ne compte pas se reposer. L’équipe travaille actuellement pour améliorer le jeu Pluie Corpclassé 114e dans le monde, selon Terpeca.

Le jeu ne fait que commencer

Jonathan Driscoll et son épouse, Sacha St-Denis, également copropriétaire, continuent de repousser les limites du divertissement. Victime d’inondations l’été dernier, le couple a condamné le hall du complexe et fermé leur pub ludique pour entamer un nouveau projet.

En mai prochain, ils ouvriront le premier bar-restaurant interactif de la province. Dans un entrepôt détruit par un vaisseau spatial, la nouvelle salle d’une centaine de places aura des allures de meilleurs films de science-fiction. Les visiteurs venus d’ailleurs divertiront et surprendront les invités qui dégusteront des boissons intrigantes. Le concept comprend également une formule privée tout compris avec une histoire interactive.

« Tous les univers de Disney, Universal Studio et du cinéma nous inspirent. Nous ne voulons pas seulement avoir un bar, mais amener les gens à vivre une nouvelle expérience. Il y aura de l’action, ce ne sera pas le lieu pour venir discuter tranquillement. » Le coût de ce nouveau projet représente un investissement de 600 000 $.

 
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