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Hubert Mauillon et Léon du Berlais en course

L’homme est aussi discret que joyeux. Il ne court pas après les micros, caméras et autres projecteurs. Pourtant, la réussite d’Hubert Mauillon et de ses chevaux lors des 48 heures de l’obstacle d’Auteuil a incité le gérant d’un hypermarché de Gaillac (Tarn) à se dévoiler davantage.

Hubert Mauillon fait partie du cercle d’amis du coach charentais Arnaud Chaillé-Chaillé. “Ma relation avec Arnaud est forte. Nous nous connaissons et travaillons ensemble depuis une vingtaine d’années. Je lui accorde toute ma confiance. C’est difficile de trouver les mots, mais j’aime dire qu’Arnaud parle aux chevaux. C’est un homme qui a cette capacité à repérer le moindre problème. L’animal n’a évidemment pas la capacité de parler, mais Arnaud comprend très bien les choses. Et à partir du moment où il les comprend, il parvient à sublimer le cheval et à l’emmener où il veut. C’est un talent extraordinaire.” explique le responsable de l’écurie Hub de Montmirail.

A l’honneur en 2019 grâce au succès de Nirvana du Berlais dans le Prix Cambacérès, titulaire associé de Kaadam Il repense au triomphe de son protégé dans le Grand Steeple-Chase des 4 ans et à son envie de partager les sensations que seule la compétition offre. “Andrew Peake et Simon MacAuley sont de grands connaisseurs et je partage presque quotidiennement nos aventures équestres communes avec eux. Ma philosophie est la suivante : pour faire bouillir la marmite, il faut vendre un certain nombre de chevaux à l’étranger. Cependant, qu’en est-il KaadamJ’ai souhaité le garder en car je lui prédis un bel avenir. Je tiens à remercier au passage son éleveur Richard Corveller qui, avec si peu de juments, fait un travail incroyable en termes de qualité.

Ouverture vers l’extérieur pour une meilleure exposition des races françaises

J’avais demandé à Bertrand Le Métayer, mon agent, de bien vouloir me trouver des partenaires dans lesquels investir. Kaadamen gardant la moitié. Cela s’avère être une affaire incroyable. J’aime partager de bons moments avec eux. Ce sont avant tout des chevaliers et chacun a quelque chose à y gagner. Cela nous permet de faire venir des armateurs étrangers en France, et plus précisément à Auteuil, pour ces belles rencontres. Nos races doivent évidemment s’étendre au-delà de nos régions et tout simplement au-delà de nos frontières. Maintenant ce sera l’occasion pour moi de partir en Angleterre, à Cheltenham, de vivre d’autres moments ensemble et pourquoi pas d’autres associations. Ce sont des perspectives qui me plaisent beaucoup.”

Le sens de la troisième moitié

Président du club de rugby de Gaillac, dans le Tarn (Occitanie), depuis plusieurs années, Hubert Mauillon a effectivement le sens de la 3e mi-temps : «C’est l’occasion de revivre le jeu autour d’un verre avec de vrais passionnés de chevaux.” Il est cependant conscient de la difficulté du travail. “Le monde du cheval est un monde difficile et je ne vous l’apprends pas. C’est un environnement accidentogène et rien n’est jamais écrit à l’avance. Le week-end dernier à Auteuil j’avais deux de mes chevaux qui étaient favoris, Des hackers au Berlais et Kaadam. Ils ont gagné, mais on n’est jamais à l’abri d’un revers, d’un mauvais accueil, d’un jockey expulsé pour erreur, ou encore d’un concurrent qui vous percute pendant la course. Ce fut notamment le cas de Léon toi Berlaisfin avril, qui a baissé de ce fait. C’est aussi pour cela que les émotions sont fortes, avant, pendant et après.”

A quelques jours du dernier tour I d’Auteuil et dans lequel il pourra vibrer grâce à la présence de Léon du Berlaisclame le Tarnais »pour rendre hommage à l’incroyable efficacité de l’équipe d’Arnaud, dont fait partie François Pamart. Je vais souvent à l’écurie pour suivre des entraînements et je peux vous assurer qu’ils font beaucoup de travail. C’est difficile, parfois ingrat, mais ils en récoltent les fruits comme le montrent les résultats. Chapeau bas à tout le monde ! »

Bertrand Le Métayer, directeur de l’écurie Hub de Montmirail (Hubert Mauillon) : “Nous y irons en conquérants”

Sa prestation a été à la hauteur de ce qu’on attendait de lui, sachant qu’il s’agissait de lui redonner confiance après son accident du Prix Amadou (il a été percuté par un adversaire avant de chuter sur réception d’un obstacle). Nous avions peur de sa réaction à son retour à la compétition, car c’est un cheval entier et ils sont généralement plus sensibles que les hongres. Tout s’est bien passé pour le but de dimanche. C’est un cheval cool, il a une bonne tête et les conditions devraient jouer en sa faveur. Ce ne sera pas facile de le trouver Royaume-Uni (impressionnant vainqueur de la dernière course de préparation), mais les courses sont faites pour être courues. C’est le but de Léon du Berlais et nous y allons en conquérants.

Son entrée dans l’élevage n’a pas encore été confirmée. C’est un cheval avec une génétique exceptionnelle. Il est grand, beau, bon et a tout ce qu’il faut pour devenir un grand étalon. La matrone Chica du Berlais sort des produits étonnants. Dans le passé, nous avons eu l’occasion d’avoir Bonite du Berlais dans notre équipe, pour James-Douglas Gordon.

 
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