Par
Florian Moutafian
Publié le
19 novembre 2024 à 7h41
; mis à jour le 19 novembre 2024, 7h49
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Seguire Voix du Midi Lauragais
Après quatre ans dans l’immobilier et la gestion de patrimoine, c’est une nouvelle vie pour Giuliano Vicaire. Aujourd’hui, ce jeune homme de 25 ans originaire du Lauragais (a grandi à Montgiscard et Montclar-Lauragais) façonne le bois. Il est ébéniste-concepteur et vient de s’installer dans un petit village de l’Aude, non loin du lac de la Ganguise. Ici, il a créé une première collection de cinq meubles dessin original. Rencontrez ce néo-artisan.
La passione per l’art déco
Dans son siège situé à Gourveille (Aude), Julien Vicario ouvre Voix du Midi Lauragais. Sa spécialité ? Les chaises ! « Je ne fais que des séances, mais je ne suis pas fermé à faire autre chose à l’avenir », sourit-il.
Après avoir fait ses adieux à l’immobilier, il a décidé de se lancer en ameublement et design. «J’ai toujours adoré ça», se souvient-elle, avant d’évoquer des souvenirs de magazines de décoration qu’elle consultait avec sa grand-mère et de marcher avec elle dans les magasins de meubles.
Formé à Revel
Il est donc formé un Lycée du bois et du meuble de Revel et obtenu le CAP menuiserie sur place. « J’ai appris à travailler le bois massif avec des outils manuels et un assemblage sans vis », assure-t-il.
Diplôme en main, il a travaillé pendant six mois Alvernie avec un ébéniste-concepteur, Tim Van Caubergh. Puis, en mars 2024, il s’installe à Gourveille dans un espace qui servait jusqu’ici d’entrepôt à sa famille. « Je voulais vraiment créer mon propre atelier. Il y avait cet espace disponible. J’ai sauté sur l’occasion. »
L’atelier Fabricario
Lors de son installation, Julien Vicario appelle son entreprise Le garçon Woody. Mais c’est déjà de l’histoire ancienne. “C’était juste un surnom sur les réseaux sociaux”, confie-t-il. Le nom définitif de son laboratoire : Usine. Un mélange entre Fabricotti (nom de famille d’un de ses ancêtres, sculpteur italien émigré en France) et Vicario.
Aujourd’hui l’artisan fabrique ses propres chaises. Sa toute première collection se compose de cinq modèles : un fauteuil, trois chaises et un tabouret. « L’idée est de travailler trois matériaux : le bois (le hêtre), le cannage que je tisse moi-même et le cuir », explique-t-il.
Ne maîtrisez pas – pour l’instant – le travail du cuir, invite la créatrice Laurent Demetartisan de Ramonville-Saint-Agne.
Les prix de vos meubles
Au niveau prixle fauteuil « Bernard » coûte 830 euros (nom en hommage au grand-père), 570 euros pour les chaises « Bernadette » et « Zig-Zag », 480 euros pour la chaise « #1 » (ainsi appelée car c’est sa première œuvre ) et 190 € pour le tabouret « Tripedi ». « Je débute, donc je ne pratique pas de prix exorbitants », précise Julien Vicario.
Cependant, l’ébéniste estime ce qui devra augmenter ces prix d’ici la mi-janvier pour que son entreprise soit rentable. Il faut dire que les coûts de transformation et de construction ne sont pas négligeables. Par exemple, il a besoin 60 heures et 500 € de matériel réaliser un fauteuil Bernard.
Julien Vicario produit chaque place sur demande. « L’idée, c’est de ne pas avoir de stock, de rester artisanal », explique-t-il.
Bonne nouvelle pour votre entreprise : les premières commandes ont été enregistrées et d’autres entreprises (une galerie d’art et une agence immobilière) et des particuliers se montrent intéressés.
Il aimerait créer un canapé
L’artisan je ne vais pas m’arrêter là. « Le but est de pouvoir créer d’autres modèles que je présenterai au début du printemps 2025. J’aimerais créer un modèle de canapé et un modèle de chaise Zig Zag deux places. »
Pour découvrir son travail, visitez son compte Instagram. Par ailleurs, Julien Vicario travaille actuellement à la création d’un site Internet.
Téléphone : 06 46 45 06 01.
Instagram : https://www.instagram.com/atelier.fabricario
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