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Miss Guyane ouvre la voie sur le tarmac

Le traditionnel voyage préparatoire des candidates à l’élection Miss a débuté dimanche, par une arrivée festive à l’aéroport international d’Abidjan. Déjà, quelques Miss régionales se démarquent…

Certains candidats se font déjà remarquer… du moins sur le dancefloor. Ou plutôt sur le tarmac ! Dimanche soir, les trente jeunes femmes en lice pour l’élection Miss France 2025 sont arrivées en fanfare à l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan. Et c’est en rythme que les reines de beauté mettent le pied en Côte d’Ivoire. Sauts, applaudissements, cris de joie… Oublié le choc thermique venu de Paris, et les 88% d’humidité, les candidats ont transformé la piste d’atterrissage en piste de danse.

Emmenés par Miss Bourgogne, Miss Lorraine et Miss Corse, les candidats ont eu la surprise de découvrir à leur descente de l’avion des musiciens et des danseurs costumés. La plupart de leurs camarades n’avaient pas encore atterri que certains d’entre eux se débarrassèrent précipitamment de leurs valises pour se joindre à la fanfare. Rapidement, quelques Miss mènent la danse, comme Miss Guyane : Jade Fansonna démontre ses talents de danseuse en déhanchant parfaitement au rythme des tambours et du « Guyane ! Guyane! Guyane! » scandaient ses amis qui l’entouraient. Car oui, dans l’aventure Miss France, les candidates sont appelées, non pas par leur prénom, mais par leur région.

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On en connaît un qui repart déjà avec un avantage pour la préparation de l’élection du 14 décembre, puisque la soirée sera placée sous le thème de la danse. Outre Miss Guyane, la Miss France en titre Eve Gilles, qui jouait les professeurs de danse avant son règne, a également facilement suivi les artistes ivoiriens, main dans la main avec Cindy Fabre (Miss France 2005 et directrice du concours national). Deux autres anciennes Miss France sont également du voyage puisque Maëva Coucke (Miss France 2018) et Diane Leyre (Miss France 2022) joueront cette année les professeurs pour certaines masterclasses.

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Ambiance colonie de vacances rythmée mais détendue

C’est donc toute une délégation qui a quitté l’aéroport de Paris Orly dimanche midi, pour le traditionnel voyage préparatoire avant l’élection de Miss France. Un voyage qui, comme chaque année, prend des airs de colonie de vacances, avec brushing et talons en plus. Menés par leurs deux accompagnateurs, les candidats se déplacent en rang et suivent les indications à la lettre. Pour faire un arrêt pipi, on lève le bras, pour prendre un sandwich avant d’embarquer, on a quatre minutes pour faire son choix.

Parce que la société Miss France fait de l’équité sa priorité absolue, les trente jeunes femmes sont toutes habillées de la même façon : un sweat-shirt à capuche blanc brodé de « Miss France » (que les fans peuvent désormais se procurer sur la boutique officielle) et des leggings noirs. Cristina Cordula perdrait son portugais, Geneviève de Fontenay son chapeau, mais cette tenue de voyage décontractée – bien plus que les années précédentes – ne ternit pas les yeux brillants des passants.

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Voyageurs, agents de sécurité, hôtesses de l’air… Chacun prend le temps de suivre le ballet des Miss à l’aéroport, son téléphone à la main. « Nous sommes stupéfaits ! », déclare euphoriquement un agent de sécurité. Déjà à l’aise face à tant de curieux, les Miss se prêtent volontiers au jeu des selfies, notamment Miss Martinique (Angélique Angarni-Filopon), hôtesse de l’air professionnelle, qui rencontre avec amusement quelques collègues de sa compagnie Corsair. Et même quand on leur demande des photos, en oubliant les bonnes manières, le sourire est toujours impeccable. La compétition a bel et bien commencé et les organisateurs regardent.

Quand des novices curieux rencontrent de vrais fans

Déjà, certains attirent davantage l’attention. « C’est la première fois que nous voyons des Miss. Nous avons repéré Miss Guyane [décidément]et Miss Pays-de-la-Loire est jolie », commentent deux voyageurs en partance pour la Réunion, leurs sacs sur le dos. “ On a vu Miss Nord-Pas-de-Calais aussi, j’avais lu un article sur elle et les atteintes à ses origines… » De son côté, Erwan, 21 ans, n’est pas du tout fan des Miss, mais il ne peut pas mais je m’attarde pour prendre quelques photos, « pour sa famille », dit-il. A quelques pas pourtant se trouve un fan, un vrai, venu exprès pour suivre le grand départ après avoir mené sa petite enquête sur la date, le lieu et l’heure sur les réseaux sociaux…

« C’est la deuxième fois que je voyage, j’avais déjà suivi le départ en Guyane l’année dernière. Cela me permet de découvrir les profils des nouveaux candidats et le choix ne va pas être facile cette année ! J’aime Miss Bourgogne, Saint-Barthélemy et Tahiti. Mayotte et la Réunion aussi. C’est toujours intéressant de les voir en vrai, au-delà des photos sur les réseaux sociaux”, estime celui qui sera obligé de suivre l’élection sur sa télé le mois prochain, faute d’avoir pu obtenir son billet pour le Futuroscope, ils ont donc vendu complet. rapidement.

Hortense, 52 ans, et ses deux grands enfants, Ivoiriens et également fans de Miss, seront également devant leur écran : « Nous avons l’habitude de suivre l’élection Miss France de Côte d’Ivoire. C’est une fierté d’accueillir le voyage ! » Une semaine bien remplie attend les candidates pour ce séjour en Afrique de l’Ouest (une première pour la société Miss France) : activités culturelles, séances photos, maquillage, cours de défilé et d’éloquence, test de culture générale… A leur retour en France, les jeunes femmes seront débutent les répétitions de l’émission qui accompagnera l’élection de Miss France 2025, qui se tiendra le 14 décembre au Futuroscope, et qui sera diffusée sur TF1.

 
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