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les nouveaux restaurants de montagne pour l’hiver

GASTRONOMIE – Des intérieurs chaleureux aux adresses exclusives, voici les nouveaux restaurants qui rythmeront la saison dans les Alpes Pour savourer l’essentiel, loin du froid mordant.

Étonnamment, l’hiver 2024-2025 fait la part belle aux intérieurs cosy. La montagne, autrefois conquise par le plaisir brut d’un repas sur les pistes, semble aujourd’hui regarder ailleurs. Les dîners se déroulent aux chandelles et la cuisine locale retrouve une nouvelle vie. De nouvelles adresses ferment, elles se perfectionnent et l’aventure gastronomique se cache désormais à huis clos. Serait-ce un simple changement de goût ou un retour aux origines ? Une question demeure : où mettre la fourchette ?

A table l’altitude devient plus délicieuse

Palladio, la trattoria de Riccardo Valore aux Airelles de Val-d’Isère.
Bois Brett

Au coeur du vieux village de Val-d’Isère, l’élégant Hôtel des Airelles (04.79.22.22.22 ; Airelles.com ) nous invite cet hiver à Palladioune trattoria de Riccardo Valore où l’Italie défie le froid des sommets. Pappardelle crémeuse à la truffe, velouté de veau sauce thon et un tiramisu qui tient ses promesses. En résidence cette saison, le pâtissier étoilé Cédric Grolet propose un tea time sculpté comme les montagnes enneigées, très loin des snacks rustiques d’antan. Tignes dévoile également une nouvelle adresse : Vers la palette (04.79.06.46.06 ; Maison-bouvier.com ), table de fête de la famille Bouvier à 2431 m d’altitude. Terrines, pâté en croûte, charcuteries savoyardes, ambiance musicale détendue, une pause authentique et animée entre deux descentes. A Morzine, Il Resto des Bulles (Bulles-minesdor.com ) nous emmène dans une aventure culinaire… dans une bulle. Face à un panorama spectaculaire, la table peut accueillir huit personnes pour une fondue ou une pierre chaude, à l’écart de la foule, au cœur de la montagne. Une carte sans prétention, un cadre extraordinaire.

Des rendez-vous festifs au sommet

A Courchevel, Relations (04.57.55.21.60 ; Loulou-courchevel.com ) s’installe à Barrière Les Neiges. C’est Saint-Germain-des-Prés qui gravit la montagne : pizzas aux truffes, apéritifs débordants de générosité… Un esprit d’insouciance estivale à chaque bouchée, tandis que la cheminée rappelle que l’hiver est arrivé. A quelques rues de là, le Club félin (04.50.78.44.59) ouvrira ses portes avec une promesse : rester éveillé toute la nuit. Ambiance cosy, lumières douces, design épuré ; la scène est prête. Avec une programmation pointue et internationale, les noctambules danseront jusqu’à l’aube.

A l’hôtel Annapurna, qui fête cette saison son cinquantième anniversaire, leAlpage (04.79.08.04.60 ; Annapurna-courchevel.com ) il a obtenu une étoile Michelin au printemps dernier. Dans ce voyage en cinq ou sept étapes, le chef Jean-Rémi Caillon met en avant les producteurs locaux – éleveurs, pêcheurs, cueilleurs – pour des plats à base de champignons, gibiers, petits pois blonds, truites et truffes, en essayant d’atteindre l’umami, la fameuse saveur finale.

Savourez les incontournables

La fondue tafagnon du restaurant Montagnard à Saint-Martin-de-Belleville.
Tirage photographique

Une autre ambiance sur les hauteurs d’Aillons-Margériaz, L’Auberge d’Aillon et d’Ailleurs (04.58.39.01.30 ; Aillon-ailleurs.com ), réalisé par Marc Guy et Raphaëlle Seigneur, rend hommage aux classiques de la montagne. Une cuisine généreuse, franche et sans faux-semblants. 45 euros pour un menu qui se démarque sans artifice, dans un environnement qui respire l’authenticité. A Samoëns, le Refuge du Lac du Gers (09.88.28.44.07) c’est l’adresse des gourmets solitaires. Ici la fondue est une loi, la tartiflette un rituel. Pas de chichi, juste le goût et le silence de la montagne. 40 € pour une balade tranquille, loin de la foule. À Orcières, le Bar à fondues (04.92.53.56.10) célèbre également ce plat crémeux et parfois audacieux. Ici, les soirées s’allongent sous le signe des rires et de la nostalgie retrouvée. Simplicité et commodité à partir de 35 €. Direction la vallée des Belleville, à Saint-Martin, où quelques adresses ravivent la convivialité. Au chalet La Loy (04.79.08.92.72 ; Restaurantlaloy.fr ), deux sœurs de Saint-Martin-de-Belleville nous font découvrir une cuisine savoyarde simple et organisent des soirées raquettes aux flambeaux sous les étoiles. La montagne comme on les aime, authentique et sincère. Lucie et Valentin Suchet au volant Alpiniste (04.79.01.08.40 ; Le-montagnard.com), une toque Gault & Millau, pour cuisiner fondues et crozets.

Una delizia squisita al Ristorante Mont Blanc & Goûter des Saisies.
Mathieu Cellard

Ni plus, ni moins : des produits locaux sans chichis, à partir de 30 euros le premier et le deuxième plat. Pour plus d’intimité, à l’Alpe-d’Huez, Les Mas’Hauts (04.76.80.33.11 ; Hotelgrandesrousses.com ) servant des dîners à l’abri des regards dans de petits chalets de bois et de verre inspirés du mazot savoyard. Ambiance conviviale garantie. Enfin, aux Saisies, Monte Bianco Restaurant & Snack (Montblanc-restaurant.com ) présente des menus en cinq (100 €) et sept étapes (140 €) créés par Benoît Goulard et Hélène Fleury, célébrant les légumes du Jardin des Solstices et les fromages du verger du Val d’Arly. Un hommage au terroir pour ce restaurant qui vient d’obtenir l’étoile Michelin en 2024. Cet hiver, les Alpes semblent retrouver un goût que l’on croyait perdu : celui de partager, sans excès, que l’essentiel, sublimé.

Megève, un appétit alpin

Le retour brillant de Marc Veyrat à Megève.
Ilya Kagan

Megève s’enrichit de nouvelles ambitions et d’orientations vivantes. suggère Julien Gatillon Toi et Anata (juliengatillon.fr ), double contre où Jean Pastre et Keiji Ishii orchestrent un ballet entre plantes alpines et omakasé. Tout est précis, unique, rare. retour perturbateur : celui de Marc Veyrat (marcveyrat.fr ). Le chef équestre installe son chalet au pied de la station, où chaque herbe de montagne et chaque feu de bois invite à profiter de la forêt. Attention, seulement trois soirs par semaine ! Attendu, Emanuele Renaut firmare Le Prieuré (leprieure-megève.com ), bistrot d’alpage sobre et solide où œuf mollet et Chuck mondeuse rappellent que la vraie montagne est là, sans fioriture. Amateurs de bœuf, offrez-vous : un Barre de boeuf – et ses viandes du monde – ouvre ses portes au sein de l’hôtel Cœur de Megève (coeurdemegeve.com ), Alors que Loge de boeuf promet quelque chose d’exceptionnel au Lodge Park (lodgepark.com ). IL Café de la Place (lecafe.fr ) conclut cette série. Dans ce bistrot réinventé, coquilles de beaufort et croque XXL offrent une pause sucrée, comme un souvenir d’enfance. Cet hiver, Megève n’est plus seulement un lieu de vacances, mais un véritable voyage culinaire.

 
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