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Hugo pop! | Game of Thrones (épicé et bleu) depuis l’espace

Premier point à l’ordre du jour. La mini-série futuriste Dune : Prophétiequi sort dimanche à 21 heures sur la plateforme Crave, n’atteint pas la maîtrise et la beauté des deux films de l’univers Dune réalisés par Denis Villeneuve.

Deuxième chose à clarifier. Dune : Prophétie C’est aux longs métrages de Denis Villeneuve ce que Maison du Dragon est à Game of Thrones : un ante-épisode. Une histoire d’origine, à l’image des univers de super-héros produits à la tonne.

Et troisième point à clarifier. Dune : Prophétie propose toujours une science-fiction de qualité, un divertissement intelligent et riche qui ne décevra pas les fidèles de l’écrivain américain Frank Herbert, créateur de ce monde foisonnant où se heurtent religion, science et pouvoir.

Dune : Prophétiequi s’appelle Dune : la prophétie en version française, ne compte que six épisodes d’une soixantaine de minutes chacun, qui arriveront au compte-goutte sur Crave chaque dimanche soir. Impossible donc de tout avaler en un week-end, à moins de les accumuler et d’attendre un mois et demi.

Si vous aimez les intrigues complexes Game of Thronesune série ponctuée de complots politiques et de familles nobles qui s’unissent pour dominer leur monde, Dune : Prophétie tombera dans vos cordes.

Cette mini-série, adaptée du roman La communauté des sœurs co-écrit par Brian Herbert (le fils aîné de Frank Herbert), ressemble à Trône de fermais dans l’espace, avec des costumes beiges, gris et noirs que la chaîne Zara pourrait vendre aujourd’hui.

Et l’histoire maintenant ? Cela se déroule 10 000 ans avant les événements décrits dans les films. Dune et se concentre sur la fondation de la puissante secte féminine qui deviendra le Bene Gesserit, cet ordre matriarcal qui opère dans l’ombre et régit le destin de l’humanité, rien de moins.






La mini-série se concentre sur deux sœurs de la maison Harkonnen, Valya et Tula, qui éduquent et forment leurs jeunes élèves dans le style de la pierre philosophale de Harry Potter. Gardienne de la paix de la galaxie, la Mère Supérieure Valya (l’excellente Emily Watson) est sévère, dévouée à ses élèves et animée par une intense soif de vengeance, tandis que sa sœur Tula (Olivia Williams) semble plus douce et humaine, ce qui cache un traumatisme. , c’est un classique.

Les membres de cette sororité, ancêtre du Bene Gesserit, fuient alors vers d’autres planètes pour conseiller – et influencer – les empereurs. Ces femmes fortes et douées, souvent voilées, possèdent des pouvoirs surnaturels et des facultés extrasensorielles qui leur permettent de détecter les mensonges encore plus efficacement que Patrice L’Ecuyer en 1992.

On les appelle aussi ceux qui disent la vérité, car ils décodent le moindre signe imperceptible qui trahit leur interlocuteur. Entre eux, les adeptes de cet ordre mystique, toujours vêtus de noir, se parlent en code, tissent leur toile aux quatre coins de l’univers et échangent de précieuses informations.

Dans les films Dunela mère de Paul Atréides (Timothée Chalamet), Lady Jessica (Rebecca Ferguson), a été formée au Bene Gesserit, si cela vous éclaire.

Évidemment, qui parle de la saga Dune parle aussi de conflits sanglants. Les adeptes du Bene Gesserit vont se heurter à un mur avec l’arrivée du mystérieux et dangereux soldat Desmond Hart, capable de tuer ses ennemis – et même des enfants ! – avec la force de son esprit.

Le soldat Desmond Hart, débarqué de la planète Arrakis, va rapidement gagner la confiance de l’empereur Javicco Corrino, qui exclura les femmes du Bene Gesserit de son cercle de confiance. Cela va déplaire à l’austère Mère Supérieure Valya, qui voit son projet de créer l’humain supérieur dérailler.

Il est possible de plonger dans Dune : Prophétie sans avoir vu les films ni lu les livres de Frank Herbert. Quelques clins d’œil vous échapperont, mais le cœur de l’histoire reste accessible. Oui, il existe un ver des sables et des yeux bleus de l’Épice, qui sont cependant secondaires à la grande guerre qui se prépare dans l’Imperium.

Le premier épisode, très lent, est assez déroutant et ça reprend dès la deuxième heure, heureusement. Il règne dans cette série une froideur et une austérité que ne dégagent pas les films de Denis Villeneuve. Et quand des personnages cèdent à leurs pulsions sexuelles, on y croit plus ou moins : cela ressemble plus à un mauvais feuilleton qu’à de la bonne science-fiction.

En fait, Dune : Prophétie c’est exactement comme Maison du Dragon. Moins bon que l’original, moins dispersé, mais toujours accrocheur. C’est le pouvoir enivrant de l’épice, je suppose.

je lévite

Avec Le cyclone de Noël

C’est un téléfilm, soyons honnêtes, mais un téléfilm sympa et drôle, parfaitement en adéquation avec les personnages qui illuminent la comédie de Radio-Canada. Déçue à l’idée de fêter Noël seule, Isabelle (Christine Beaulieu) concocte un plan machiavélique avec sa sœur Éliane (Véronique Cloutier) pour réunir toute sa bande chez elle pour le réveillon du 24 décembre. Ce film d’1h30 est diffusé en salles et débarquera, peu avant Noël, sur Tou.tv Extra. Est-ce un nouveau L’amour en fait ? Peut-être pas, non. Pourtant, c’est bien meilleur que n’importe quelle bluette américaine rouge et blanche de la chaîne Hallmark ou de Netflix.

je l’évite

Annonces de sous-vêtements artificiels

Vous en avez assez des slips remontants, des irritations qu’ils provoquent au niveau de l’entrejambe et des ajustements qu’ils nécessitent plusieurs fois par jour ? Non, pas tellement. Au niveau du confort et du maintien, ça se passe plutôt bien, merci. Mais si l’on se fie aux publicités aliénantes des créateurs des sous-vêtements canadiens Manmade, les hommes subissent depuis trop longtemps le terrible supplice de sous-vêtements mal conçus. Une véritable torture masculine. Pas sûr que nos quatre inventeurs de Manmade auraient survécu aux désavantages liés à l’intimité féminine. Imaginez à quel point ils auraient trouvé apocalyptique l’utilisation d’une coupe menstruelle.

 
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