Vous gagnez les demi-finales contre Etienne, et vous êtes donc un peu plus proche de la victoire finale. Dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Laurent : En fait, j’étais déjà extrêmement content (rires) d’être en demi-finale car là, pour une fois, c’est le vrai bonus de la finale. Quoi qu’il en soit, je sais qu’à 21 heures, je joue. C’est un sentiment énorme. Et puis, que ce soit Étienne ou n’importe qui devant, je fais mes chansons sans me soucier de qui chante devant. Mais alors, oui, je connais le niveau d’Étienne car pour l’instant, on se connaît avant même qu’il n’apparaisse dans N’oubliez pas les paroles et j’y apparaît. On a joué des matchs entre nous pour le plaisir en janvier 2023, donc six mois avant son décès et dix mois avant que je le fasse. On se connaît très bien, on a un niveau, qu’on est très solide. C’était un plaisir de jouer avec lui et franchement, s’il gagnait, j’aurais été à 100% pour lui pour la finale !
Gagner cette demi-finale contre lui a-t-il bouclé la boucle ?
C’est drôle ! C’est une sorte de consécration parce que déjà, quand on est devant son ordinateur et qu’on joue ensemble, c’est déjà sympa, mais là, c’est le vrai jeu avec le vrai micro, le vrai Nagui, les vraies caméras. Les conditions sont excellentes. Après, pour moi, c’est le cas à chaque diffusion où j’apprécie et je trouve ça extraordinaire comme décor, mais ici, le partager avec un ami, évidemment… C’est vrai qu’après tous les matchs qu’on a fait par écrans interposés, étant 50 centimètres de distance pour jouer, c’était une sensation énorme !
Alors direction la finale contre Margaux, belle revanche de se retrouver face au numéro 1 ?
Je me qualifie d’abord pour la finale puis Margaux, juste après. Elle s’impose de manière extraordinaire en effectuant un come-back complètement fou ! La phrase de Nagui m’a fait rire car il disait que si on avait truqué le show, on aurait fait exactement comme ça pour avoir le numéro un et le numéro deux face à face. C’est vrai que symboliquement, ce match était génial. Ce qui m’a changé, c’est que pour la première fois, j’ai joué contre quelqu’un de mieux classé que moi. Donc ce n’est pas moi qui ai commencé. Elle m’a vraiment mis la pression au début en retrouvant ses mal-aimés (rires).
Avez-vous discuté de ce match avec Margaux après votre victoire ?
Elle m’a d’abord félicité et m’a dit que c’était hérité. Après, nous en avons discuté le soir même en célébrant la fin du Masters. Je ne me souviens plus exactement de ce qu’elle m’a dit mais je me souviens qu’elle me disait quand même que j’étais très très fort et que j’allais les embêter pendant plusieurs années (rires). Elle m’a dit que j’étais imprenable et donc, c’est une fierté parce que Margaux quand je la regardais dans l’émission, je n’avais pas commencé à réviser et je ne connaissais aucune chanson et j’étais là : « Mais comment fait-elle ? fais-le?”
Envisagez-vous de dépenser vos gains du Masters ?
Je n’ai presque rien utilisé de mes premiers gains même si j’ai un peu élevé mon niveau de vie, qui était celui d’un étudiant. Mais à part ça, je n’ai pas vraiment touché au jackpot que j’ai décroché il y a un an (rires). Ce qui est drôle c’est qu’avec ma cagnotte gagnée au Masters, combinée à ma cagnotte initiale je suis à égalité avec celle de Margaux. Ce clin d’oeil est drôle et il m’a fait sourire quand je m’en suis rendu compte.
Avez-vous déjà des objectifs pour les prochaines compétitions ?
Pour le Tournoi des Maestros, je vais faire comme l’année dernière, venir avec l’objectif de m’amuser (rires). Après, pour le Masters, c’est trop loin pour que je puisse encore planifier mais cela dépendra du temps que j’aurai l’été prochain pour réviser, car bien sûr, il y a de l’ambition, mais il y a le travail qu’on met et le temps qu’on met parvenez à vous libérer pour cela. Parce que si je n’ai pas le temps, tant pis. J’ai déjà gagné le master une fois, maintenant, j’ai envie de dire, je vais y retourner chaque année pour les bonus. Je ne vais pas avoir pour objectif de le doubler alors que personne n’y est jamais parvenu (rires). Même si je réussis, je serai très heureux, mais je ne vais pas me le fixer comme objectif au risque d’être déçu.
Que retenez-vous des Masters ?
Ce que je retiens des maîtres, c’est avant tout la super ambiance que j’ai découverte dans cet environnement. C’est la première fois que je faisais des Masters, on m’a dit que c’était un peu moins relaxant et qu’il y en avait qui étaient plus stressés et là, je n’ai pas trouvé ça du tout. Tout le monde s’est bien amusé. J’ai passé ces journées de tournage comme un enfant (rires). C’était vraiment génial.
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