Salon international
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Alors que la foire internationale de Paris se tient jusqu’au dimanche 10 novembre, les maisons de ventes, en pleine reconfiguration, profitent de la présence du secteur pour tirer leur épingle du jeu sur un marché moins spéculatif que celui de l’art contemporain. .
Le marché de la photographie se tend, c’est une phrase qu’on entend sur toutes les lèvres. En tout cas, il évolue comme l’indique le second marché : la revente des tirages aux enchères est un indicateur de tendances. Alors que Paris Photo se déploie au Grand Palais avec 195 galeries – premier marché, où les œuvres sont traditionnellement présentées pour la première fois – les maisons de ventes tentent de tirer leur épingle du jeu en profitant de la dynamique du plus grand salon de la photographie au monde. Car le temps de l’événement, des collectionneurs, de grands musées américains, des conservateurs sont à Paris. Mais le secteur est en pleine restructuration, avec des stratégies différentes selon les acteurs.
« Le marché a mûri »
Les signes de contraction sont d’abord visibles chez les plus gros. Les grandes maisons internationales Christie’s, Sotheby’s et Phillips ont abandonné les ventes physiques pendant le salon malgré leur souscription à des prix records (Christie’s a vendu en octobre le portrait solarisé de Meret Oppenheim par Man Ray dans la vente Avant-Garde(s) au prix de 176 000 euros. (estimation 100 000 – 150 000 euros)). Les ventes régulières de photographie étant devenues moins rentables que celles des autres secteurs de l’art, ces maisons ne vendent plus d’œuvres. « Le marché est arrivé à maturité. Les tirages exceptionnels sont de plus en plus rares, anal
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