Depuis son exposition dans l’église désacralisée du Gesù à Toulouse, la sculpture n’est pas passée inaperçue auprès des visiteurs : “Je ne m’attendais pas à voir quelque chose comme ça”, “la statue fait écho à l’actualité, il faut parler de ces scandales qui sont trop graves et qui passent trop vite sous les radars”les passants s’expriment à nos confrères français.
L’étonnement, la surprise et un sentiment de révolte sont des émotions que l’artiste espérait faire ressentir : «Je voulais que nous ressentions le poids de l’Église dans le cheminement vers la statue. En s’approchant, on voit l’érection grossir », confie-t-il, avant d’ajouter : « Je m’en fous, je parle des sujets que je veux. L’art est une arme. Nous pouvons le contrôler, l’utiliser pour des causes comme celle-ci, pour dénoncer des atrocités. ».
L’abbé Pierre aurait été client d’une maison close en Suisse
En raison de son caractère controversé, la statue représentant l’abbé Pierre, décédé en 2007 et désormais soupçonné de dizaines d’abus sexuels, n’a été exposée que temporairement jusqu’au samedi 2 septembre.
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