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En visite en Australie, le roi Charles III exprime « sa grande joie »… et se moque de lui-même : « C’est un peu inquiétant »

Le roi Charles a assisté dimanche à une messe et a exprimé sa « grande joie » de rentrer en Australie lors de sa première apparition publique depuis son arrivée dans le pays.
Atteint d’un cancer, il a passé la journée de samedi à se reposer avant de commencer ses obligations royales.

Charles a fait sa première apparition publique dimanche matin, à la messe à l’église anglicane St Thomas, dans le nord de Sydney. Quelques centaines de personnes se sont rassemblées autour du bâtiment et ont applaudi, fleurs et drapeaux à la main.

Plus tard dans la journée, Charles a prononcé un bref discours devant le conseil législatif de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, où il a salué «la promesse et le pouvoir de la démocratie représentative« . Il s’est alors permis une plaisanterie sur son âge : «Je suis arrivé en Australie pour la première fois il y a près de 60 ans, ce qui est un peu inquiétant.« . “Il ne me reste plus qu’à dire combien je suis heureux de venir pour la première fois en tant que souverain« .

Charles passera le reste du dimanche à l’Admiralty House, la résidence du gouverneur général d’Australie, le représentant du monarque dans le pays. Une nouvelle chance de voir le roi sera offerte aux Australiens lundi, lorsqu’il arrivera à Canberra, la capitale, pour la partie la plus chargée d’un emploi du temps plus léger, par rapport aux visites royales traditionnelles. La santé fragile du roi lui épargne de longues promenades et un emploi du temps s’étalant sur plusieurs semaines.

Ce voyage de neuf jours en Australie et aux îles Samoa constitue la première grande tournée de Charles depuis son couronnement et l’annonce de son cancer. Une poignée de manifestants se sont rassemblés dimanche près de l’église, brandissant des pancartes exigeant la « décolonisation » de l’Australie.

Selon un récent sondage, environ un tiers des Australiens sont favorables à l’abolition de la monarchie, un tiers sont favorables à son maintien et un tiers n’ont pas d’opinion. La ferveur monarchique dans le pays en 2024 est en tout cas bien moindre que lors de la dernière visite royale en 2011, où des milliers de personnes affluaient pour saluer la reine Elizabeth II.

 
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