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Le mari de Mary Simon critique les médias et les politiciens

OTTAWA – L’époux de la gouverneure générale Mary Simon s’est déchaîné contre la couverture médiatique au Québec qu’il qualifie de « série croissante de conneries » concernant les aptitudes de son épouse en français. Dans un long message, il critique également les positions prises par les politiques et le commissaire aux langues officielles sur le sujet.

Whit Fraser, qui savait qu’il devrait « accepter parfois de devoir me mordre la langue » lors de la nomination de son épouse en 2021, n’a cependant pas eu le choix d’en faire « une exception », comme il l’indique dans un long post en anglais sur Facebook. Vendredi soir (11 octobre).

« Une série croissante de conneries (un flot croissant de BS) des médias québécois met en lumière les deux choses pour lesquelles je me battrai toujours: ma femme et le journalisme, qui m’a été si bénéfique», écrit l’ancien journaliste de longue date, notamment au Radio-Canada.

Avec Fraser, il a épanché tout son cœur dans une longue publication sur Facebook vendredi soir. Capture d’écran Facebook.

L’incapacité du gouverneur général à parler la langue de Molière a refait surface ces dernières semaines. Lors d’une visite de Mary Simon – accompagnée de son mari – à un organisme communautaire de Lévis, le Revue Québec a indiqué qu’elle ne parlait toujours pas français, trois ans après sa nomination.

Whit Fraser dénonce la couverture médiatique du quotidien québécois accusant l’auteur du texte d’avoir « apporté un couteau plutôt qu’un stylo à un événement où le journaliste du Journal ne servait que ses propres intérêts ».

«Malheureusement, le Journal de Québec estimait que la communauté serait mieux servie en se jetant sur le fruit le moins pourri à la poubelle», dit-il.

Raymond Théberge et les politiciens meurtris

Il jette également la pierre aux médias et aux radios qui se sont emparés du sujet, ceux qui auraient dû « s’interroger sur l’exactitude, le jugement ou le motif », mais qui ont préféré « s’empiler ». Il accuse également « une foule de politiciens québécois peu sûrs d’eux d’avoir emboîté le pas – y compris des ministres libéraux fédéraux » ainsi que le Bloc Québécois, « qui ne veut pas faire partie du Canada en premier lieu, après avoir hurlé », accuse-t-il.

Whit Fraser en ajoute plus contre le Revue Québec qui rapporte, via un sondage de la firme de sondage Léger, qu’environ 71 % des Québécois jugent « inacceptable » que le gouverneur général ne puisse pas parler français en 2024.

« Qui croit que ce journal interrogera un jour les Canadiens autochtones et demandera : combien d’entre eux trouvent acceptable que depuis 157 ans et trente gouverneurs généraux précédents, pas un seul ne parle une langue autochtone ? », se demande-t-il.

Il accuse également le commissaire aux langues officielles d’avoir porté un « jugement hâtif » lorsque Raymond Théberge a affirmé que toute personne représentant le Canada sur la scène nationale et internationale devrait pouvoir parler anglais et français.

Mary Simon est devenue la première personne autochtone à être nommée au poste de gouverneure générale en 2021, après avoir promis d’apprendre le français lors de l’annonce de sa nomination.

Cette dernière peut s’exprimer en anglais et en inuktitut, mais pas en français, ayant suivi près de 180 heures de cours de français depuis sa nomination il y a trois ans selon Radio-Canadace qui n’est mentionné à aucune occasion Avec Fraser. Il mentionne cependant que « oui, les anglophones ont eu des difficultés en français – et les francophones ont eu des difficultés en anglais – mais personne n’a perdu de vue le défi ».

Mary Simon avec Justin Trudeau lors de sa nomination en 2021. Crédit image : Sgt Johanie Maheu, Rideau Hall

Le mari de Mme Simon déplore « qu’on n’ait demandé à personne s’il avait déjà essayé d’apprendre la langue autochtone du gouverneur général, l’inuktitut ». Il poursuit en rappelant que ses détracteurs n’ont jamais « reconnu le fait » que même si elle est née au Québec, Mary Simon n’a jamais eu la chance d’apprendre le français, car celui-ci n’était pas enseigné à la maison. à l’école fédérale de jour de Kuujjuaq où elle a grandi.

« Reconnaître cela est tout simplement trop hypocrite à supporter », accuse-t-il.

Whit Fraser dénonce que cette histoire ait éclipsé la visite de son épouse à l’organisme d’aide alimentaire de Lévis, au Québec, qu’il décrit comme « une heure et demie du meilleur de l’esprit humain ». Mary Simon a dû annuler d’autres activités prévues à son horaire dans la capitale québécoise à la suite de la controverse.

 
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