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focus sur cinq opus remarquables, pour le meilleur… et pour le pire

Presque tous les films d’action et de course de la franchise sont disponibles sur Netflix. L’occasion de s’offrir un petit classement non exhaustif.

Paul Walker et Vin Diesel dans “Fast and Furious 5”. Images universelles/Film original

Par Nicolas Didier

Publié le 13 octobre 2024 à 17h00

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DDepuis la rentrée, Netflix propose des contenus quasi complets Rapide et furieux, sans F9 (à ce jour) ni les courts métrages (Prélude turbo-chargé, Los Bandoleros), mais avec la série animée. Pour tenter de faire la part des choses, voici un classement des cinq caractéristiques les plus remarquables, du pire au meilleur, où aucun nombre pair n’apparaît, tous médiocres – faut-il en déduire une règle arithmétique ?

Le pire : « Fast & Furious : Tokyo Drift » (2006)

Épisode le moins rentable au box-office, ce troisième volet aurait pu sonner le glas de la franchise. Poursuites ordinaires, romance naïve… En l’absence des personnages originaux – à l’exception du caméo final de Vin Diesel – il s’appuie sur le peu charismatique Lucas Black, trop vieux pour son rôle de lycéen américain en exil à Tokyo. Avec ses voitures qui font des virages dérive dans un espace réduit – les rampes d’un parking surélevé – le film frise presque l’absurde.

Le meilleur de Justin Lin : « Fast & Furious 5 » (2011)

Réalisateur de cinq longs métrages sur onze (3, 4, 5, 6 et 9), Justin Lin mérite une entrée dans ce classement. Avec l’opus 5, la machine Rapide et furieux prend en puissance grâce à l’arrivée de Dwayne Johnson au casting. Le tout se termine en apothéose, avec l’une des scènes d’action les plus mémorables de la saga : deux voitures lancées à toute vitesse vers Rio de Janeiro remorquent une voûte, qui démolit tout sur son passage. Ou une relecture motorisée du film de braquage, à la limite du dessin animé.

Le plus puissant : « Fast & Furious : Hobbs & Shaw » (2019)

Signé par l’ex-cascadeur David Leitch, ce spin-off inédit – en attendant Hobbs & Reyes – et neuvième long métrage de la franchise réunit les deux meilleurs antagonistes des films précédents (Dwayne Johnson et Jason Statham). Pour les confronter à un homme génétiquement augmenté (Idris Elba), un super-vilain qui semble sortir d’une bande dessinée. L’action surréaliste – une dépanneuse contre un hélicoptère de combat – est donc au service d’un « méta » scénario. Ou comment la saga Universal tient tête aux productions Disney-Marvel et Warner-DC.

Celui à rééduquer en premier : « Fast & Furious » (2001)

Dans ce thriller solide à la trame classique, réalisé par le désormais vétéran Rob Cohen, les courses de rue illégales servent de toile de fond. Ce qui compte, c’est l’infiltration d’un policier (Paul Walker) parmi un groupe de braqueurs de camions. Avec le recul, ce premier essai prend les allures d’un document ethnographique sur la mode d’époque (voitures tunées, spectateurs en tenues courtes). Des séquences moins machistes qu’il n’y paraît, où le cinéaste ne se frotte pas les yeux comme ses successeurs – Jordana Brewster, dans une salle de bain, jette sa chemise à la caméra.

Meilleur : « Fast & Furious 7 » (2015)

Fin novembre 2013, alors que le tournage de l’épisode 7 était en cours, l’acteur Paul Walker décède dans un accident de la route. Le drame oblige James Wan (Insidieux, Conjuration), à contrecœur, pour signer un nouveau film de fantômes – certaines scènes sont tournées avec les frères du défunt. Il faut voir le héros jouer avec le destin (sauter au dernier moment d’un bus qui glisse vers un précipice), puis finalement partir « se retirer » pour se consacrer à sa famille. Un dernier voyage en voiture déchirant, où les chemins de Walker et du reste de la bande divergent.

 
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