Selon « Le Parisien », la femme qui accuse les rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jégou en Argentine a obtenu un certificat médical attestant qu’elle « ne souffre pas de la maladie de Willebrand ».
Un nouvel élément qui pose question. Alors que le procureur de Mendoza a demandé au juge chargé de l’enquête sur le viol présumé dont sont accusés les joueurs du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jégou de prononcer un “classement sans suite”, la défense vient d’apporter une nouvelle pièce au dossier. Selon nos confrères du « Parisien », un hématologue a délivré un certificat médical à la plaignante, Soledad, 39 ans, attestant qu’elle « ne souffre pas de la maladie de Willebrand ».
Ce syndrome, qui empêche la coagulation du sang, a été évoqué pour la première fois dans cette affaire par le dentiste de la plaignante, qui affirmait lui avoir arraché plusieurs dents la semaine précédant l’agression présumée et confirmait que certaines marques visibles sur son visage pouvaient être dues à cette intervention combinée à cette maladie. Lors de son interrogatoire, Soledad a confirmé plus tard qu’elle souffrait de la maladie de von Willebrand. Puis un hématologue a fait de même, affirmant avoir reçu la jeune femme dans son cabinet le 23 mai 2024.
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Alors que vaut ce nouveau rapport médical ? Au « Parisien », les avocats du plaignant ont assuré qu’il s’agissait d’une « preuve de grande valeur », car elle remettait en cause une partie des lectures faites par l’expert légiste des marques observées sur le corps de Soledad au lendemain de l’attaque présumée. Mais le magistrat chargé de l’enquête, Darío Nora, ne voit pas les choses de cet oeil. Il a confirmé que l’audience d’abandon des charges « aura lieu » vendredi 18 octobre. Comme prévu.
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Trois mois d’enquête
En tournée en Amérique du Sud avec le XV de France, les rugbymen Oscar Jégou et Hugo Auradou sont accusés d’avoir, dans la nuit du 6 au 7 juillet, violé une femme dans leur chambre d’hôtel à Mendoza, en Argentine. Arrêtés le 8 juillet, placés en garde à vue dans les locaux d’Interpol, brièvement incarcérés, puis assignés à résidence à Mendoza, ils ont finalement été libérés lundi 12 août avant d’être autorisés à rentrer en France le 4 septembre.
Un mois plus tard, le 4 octobre, le parquet de Mendoza a demandé au juge d’abandonner toutes les charges retenues contre les deux joueurs, compte tenu du fait que « la première version du plaignant était affaiblie par divers éléments de preuve » et « l’existence de contradictions, d’incohérences notables ». , des zones d’ombre, voire des explications insuffisantes ».
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Hugo Auradou a repris l’entraînement collectif avec la Section paloise mercredi 18 septembre, neuf jours après son retour au centre de formation du club béarnais. Il a fait son retour en championnat samedi dernier à Perpignan. Souffrant du « syndrome de dépression réactive », Oscar Jégou avait besoin de plus de temps, mais il a repris l’entraînement avec son club rochelais jeudi 26 septembre.
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