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Éric Chacour parmi les cinq finalistes du prix Giller

L’écrivain québécois Éric Chacour figure sur la courte liste des cinq finalistes du prestigieux Prix littéraire canadien Giller, avec la version anglaise de son premier roman, Ce que je sais de toi.

Le livre, sorti en français en janvier 2023, a remporté cette année-là le prix Femina des lycéens de France, en plus d’être couronné en mai dernier par le Prix des libraires de France. Le roman a également été sélectionné pour les prix Renaudot et Femina.

Ce que je sais de toiCe que je sais de toi dans la traduction anglaise de Pablo Strauss – raconte le parcours d’un médecin égyptien qui doit faire face aux attentes de sa famille et de son environnement.

Les organisateurs du prix Giller ont réduit mercredi la liste des finalistes de ce prix littéraire de 12 à 5, doté d’une subvention de 100 000 $. Le prix devrait être remis le 18 novembre.

Les quatre autres finalistes sont la poète torontoise Anne Michaels pour son roman Détenu, L’écrivaine anglo-colombienne Anne Fleming pour son roman Curiosités, L’auteure torontoise Deepa Rajagopalan pour son recueil de nouvelles Paons d’Instagram ainsi que l’écrivain albertain Conor Kerr pour son roman Bordure des Prairies.

Un changement de nom face à la polémique

Le prix Giller a été au cœur d’une polémique dans les milieux littéraires au début de l’été en raison des investissements de son principal sponsor, la Banque Scotia, dans un fabricant d’armes israélien.

Jusqu’au mois dernier, le prix était officiellement connu sous le nom de Prix Scotiabank Giller. Mais lorsque les organisateurs ont publié la liste préliminaire des 12 finalistes le 4 septembre, ils ont supprimé le nom de la banque, dans le but de se concentrer sur les artistes.

Des dizaines d’auteurs ont retiré leurs livres du concours en raison de la présence de la Banque Scotia et d’autres sponsors du prix, comme Indigo. Là PDG de la chaîne de librairies, Heather Reisman, est co-fondatrice de la Fondation HESEG, qui apporte un soutien financier aux personnes qui s’engagent dans l’armée israélienne.

Certains des auteurs qui ont retiré leurs livres du concours sont devenus finalistes d’autres grands prix littéraires, comme Canisia Lubrin, dont le livre Code noir a été sélectionnée pour un Prix littéraire du Gouverneur général, tout comme les auteurs québécoises Emmanuelle Pierrot et Léa Clermont-Dion.

Deux des cinq jurés qui s’étaient engagés à choisir les finalistes de cette année ont également rompu leurs liens avec Giller. Le processus de sélection s’est poursuivi avec seulement trois juges canadiens.

 
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