Briefs – L’Orient-Le Jour

Astérix et Obélix au musée Grévin

Des statues d’Astérix, d’Obélix, de leur chien Idéfix et d’un soldat romain entreront le 23 octobre au musée Grévin, à l’occasion du 65e anniversaire de ces personnages, a annoncé le musée.

“Nos deux amis, accompagnés du fidèle Idéfix, sapant un Romain, se dérouleront dans un décor inspiré de l’univers de la bande dessinée”, a indiqué le musée Grévin dans un communiqué.

Le tout a été « réalisé par le sculpteur Stéphane Barret et la société K-Sculpture, sous la direction des ateliers de création Grévin », précise-t-il.

Astérix et ses acolytes sont nés de l’imagination du scénariste René Goscinny et du dessinateur Albert Uderzo à l’occasion du lancement de l’hebdomadaire Pilote le 29 octobre 1959.

Ils démarrent modestement : le premier album, Astérix le Gaulois, en 1961, est initialement tiré à 10 000 exemplaires pour la France et la Belgique. Mais le succès de ces albums sera fulgurant, puisque le neuvième, Astérix et les Normands, en 1966, se vend à lui seul à plus d’un million d’exemplaires.

Les ventes totales atteignent désormais environ 400 millions d’exemplaires dans le monde.

Asterior pour les purs et durs Gaulois un « voyage immersif » à partir du 18 octobre.

Un musée trouve une œuvre d’art dans la poubelle

Un musée néerlandais a trouvé dans la poubelle une de ses œuvres d’art modernes ressemblant à deux canettes de bière vides après qu’un membre du personnel l’ait jetée pensant qu’il s’agissait d’une poubelle.

L’œuvre, intitulée All the Good Times We Spent Together, de l’artiste français Alexandre Lavet, ressemble à première vue à deux canettes de bière vides, dont une écrasée.

Il s’agit en fait de deux canettes méticuleusement peintes à la main à l’acrylique. “Beaucoup de temps et d’efforts ont été consacrés à leur création”, selon le musée.

Mais leur valeur artistique a échappé à un technicien, qui les a jetés à la poubelle alors qu’ils étaient exposés dans une cage d’ascenseur vitrée.

Froukje Budding, porte-parole du musée LAM de Lisse, dans l’ouest des Pays-Bas, a déclaré que les œuvres d’art étaient souvent placées dans des endroits inhabituels, d’où leur exposition dans un ascenseur.

« Nous essayons de surprendre le visiteur à chaque fois », explique-t-elle.

La conservatrice Elisah van den Bergh est revenue d’une courte pause et a remarqué que les canettes manquaient. Elle a récupéré l’œuvre dans un sac poubelle juste à temps, car elle était sur le point d’être jetée.

“Nous avons désormais placé l’œuvre dans un endroit plus traditionnel, sur un socle, afin qu’elle puisse se reposer après son aventure”, a expliqué Mme Budding.

Elle a souligné qu’elle n’avait “aucune rancune” envers le technicien, qui venait de débuter au musée.

“Il faisait juste son travail”, a-t-elle déclaré.

“Notre art encourage les visiteurs à voir les objets du quotidien sous un nouveau jour”, a expliqué Sietske van Zanten, directrice du musée. “En exposant des œuvres d’art dans des endroits inattendus, nous amplifions cette expérience et gardons les visiteurs en haleine”, a-t-elle ajouté.

Dans cette optique, il est peu probable que les canettes restent longtemps sur leur base traditionnelle, a noté Mme Budding.

« Nous devons réfléchir sérieusement à un endroit prudent où les placer ensuite », a-t-elle déclaré.