L’affrontement de deux classes sociales que tout confirme est un grand classique de la comédie. Le chanceux, Le film écrit par Daive Cohen (Son, Aladdin) et réalisé par Frank Bellocq s’inscrit parfaitement dans cette case. D’un côté, la grande bourgeoisie prout ma chérie “, de l’autre la banlieue” laver ma mère « . Cela crée des étincelles, pas mal de gags même si parfois on rigole aux éclats.
Benoît profite depuis longtemps de la fortune de papa et maman pour dépenser sans compter et réaliser des investissements risqués. Cette fois, il se retrouve acculé, endetté auprès d’un gangster capable du pire. Il doit rapidement soutirer une grosse somme à ses parents qui sont en vacances au Maroc. Il a la bonne idée de faire croire à sa mère (Michèle Laroque) qu’il a enfin trouvé la femme de sa vie, la présente et demande une avance pour organiser le mariage.
Il engage une amie modèle et lui demande de jouer la future épouse. Mais elle s’éclipse en route vers l’aéroport. En désespoir de cause, il demande à sa chauffeur Uber, Fiona (Camille Lellouche) de s’habiller en élue. Fiona c’est de l’argent. Et trash. Elle n’est pas une bonne actrice, mais décide de profiter au maximum de cet étrange client qui lui promet une belle somme d’argent. Avec à la clé un séjour dans un hôtel de luxe au Maroc, tous frais payés.
Fiona va vite semer la panique. Avec les parents (surtout la mère, une bourgeoise abjecte qui colle de plus en plus à la peau de Michèle Laroque) et les frères et sœurs de Benoît, craignant de perdre une partie de l’héritage. Le beau rôle est évidemment pour la jeune fille de banlieue, au grand cœur, qui permet à beaucoup de redescendre sur terre, notamment à son faux futur mari.
Une comédie vivante, aux décors luxueux et exotiques, qui a la particularité d’être centrée sur un personnage féminin atypique.
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