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Impeachment ou FMI ?

La terrible suite des événements concernant les finances publiques que je vous annonce depuis l’élection présidentielle de 2022 approche à grands pas. Il s’agit de rembourser une dette de trois mille milliards et un déficit public égal à six pour cent de la richesse produite par le pays en un an. Les génies au service du « Mozart de la finance » qu’est le président au pouvoir depuis sept ans vont réduire les dépenses de 60 milliards supplémentaires ! Avec les gels du crédit déjà prévus, ce sera exactement l’addition que nous avions calculée en 2022 : 80 milliards de moins ! Le train de mesures annoncé pour redresser les finances publiques représentera 2% du PIB français. C’est le niveau du premier plan de relance infligé à la Grèce en 2010. Il a provoqué sa ruine et son démembrement. La « croissance » s’effondrera et le chômage explosera. Chaque jour, des voyous officiels viendront proposer de vendre ceci ou cela, savamment inspirés par d’autres gens intelligents au sommet de l’État qui savent où se trouvent les juteuses pièces du pays au moment où il va devenir la proie des vautours financiers. Si Barnier ne le fait pas, la Commission européenne l’a annoncé : elle s’emparera du bras armé du FMI ! Ce sera le ballet des grosses voitures noires vues à Athènes. Une fois par trimestre, les bureaucrates de la monstrueuse « troïka » viendront inspecter les ministères le jour et s’amuser le soir comme dans une ville occupée. Cela va être la vie en Macronie. Le château de cartes politique actuel s’effondrera alors. Ceux qui ont voté contre le limogeage du responsable de nos malheurs, le président Macron, seront les premiers à être critiqués. Car on peut encore changer le cours de l’histoire mise sur les rails des macronistes et de tout le bloc de droite du Modem au RN actuellement uni pour sauver le catastrophique président. Il doit y aller pour que les gens puissent décider véritablement et en connaissance de cause quoi faire. Pour que la démocratie soit rétablie en France. (Voir le discours d’Antoine Léaument en commission)

J’ai relancé cette alerte cette semaine encore en Lozère dans mon discours à Mende. Mais la presse trash et diffamatoire a préféré se concentrer sur une déclaration dite « nauséabonde » selon le ministre porte-parole du faux gouvernement. Elle a été dénoncée par les réseaux d’extrême droite et relayée par l’AFP. Nous voyons les réseaux et les priorités de ce petit monde médiatique et politique. La conjonction de ces deux faits est pour moi une bonne caractéristique du moment de dégradation morale que connaît notre pays. Hier, Michel Barnier a enivré tous ceux qui étaient obligés de l’écouter débiter son chapelet enfumé, un flot de paroles au bord flou. Le recadrage clair et net de Mathilde Panot depuis la tribune de l’Assemblée a fonctionné comme une fenêtre ouverte sur la réalité des violences que subit le pays depuis le coup d’État macroniste contre le suffrage universel. Pourquoi était-elle si seule à le faire sans détour et à conclure politiquement à la destitution sans se cacher ? Pourquoi Barnier n’a-t-il pas eu le courage de décrire ce qui résultera de la politique qu’il est chargé de mettre en œuvre ? Pourquoi ne pas commenter ce point central alors même que Barnier a si vite perdu son sang-froid face à Attal au sujet de l’équilibre des comptes publics ? Ce pays est ainsi malmené chaque jour par ses élites politiques et sociales qui le méprisent et le dégradent dans des divertissements abrutissants comme le furent les deux discours de politique générale hors sol que furent ceux de Barnier et d’Attal. Mais qui croit pouvoir ainsi annuler la réalité ?

Signez la pétition.

 
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