Jean-Pierre Foucault a vécu une épreuve tragique dans sa jeunesse. Alors que sa famille vivait à Marseille, son père partait régulièrement en voyage d’affaires. L’un de ces voyages en Algérie allait changer la vie du futur hôte. Ce dernier ne reverra jamais son père vivant.
« Le 19 février 1962, mon père part en Algérie pour vérifier les comptes. Et le 22 février, il a été abattu en pleine rue d’une balle dans le dos et dans le cou», confiait avec une émotion palpable Jean-Pierre Foucault à Frédéric Lopez, lors de sa récente apparition dans «Un Dimanche à la campagne». Ce jour-là, l’adolescent a vu sa vie basculer. «On m’a dit qu’il avait eu un accident (…) Il n’est jamais revenu. “C’est comme ça qu’à 14 ans, d’un coup, d’un seul coup, je suis devenu adulte”, poursuit-il.
L’assassinat de son père, exportateur de fruits et légumes, reste une énigme. Dans le contexte troublé de la fin de la guerre d’Algérie, toutes les hypothèses auraient pu être envisagées. Cependant, la piste d’un assassinat politique n’a jamais été considérée comme crédible. Le fils endeuillé reçoit une carte de paroisse de la Nation, avec une mention spéciale : « Mort pour la France » est barré. « Mon père est mort pour rien », a déclaré Jean-Pierre Foucault, exprimant une colère toujours aussi vive.
Quelques mois avant cet entretien, l’animateur avait évoqué dans « Paris Match » son accès aux archives relatives au meurtre de son père. Malheureusement, cela n’a pas résolu le mystère. «Je sais que c’est quelqu’un qui est venu sciemment pour le tuer. Je ne sais pas pourquoi”, a-t-il alors confié. Foucault, souhaitant mettre fin à toute spéculation, a précisé que son père « ne faisait pas partie de l’OEA (NDLR : Organisation de l’armée secrète), il n’était ni d’un côté ni de l’autre.
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