Par
Éditorial Vernon
Publié le
29 septembre 2024 à 12h24
Voir mon actualité
Follow Le Démocrate Vernonnais
samedi 21 septembrevingt personnes ont participé à balade impressionniste organisée à l’occasion des Journées de Patrimoinepar le Musée des Impressionnismes de Giverny (Eure).
Parmi eux, Véronique de Val-de-Reuil : « L’année dernière, en juillet, je voulais déjà m’inscrire mais tout avait été pris d’assaut, alors cette année je l’ai fait bien à l’avance. » Suivons donc la guide, Élodie Bonnin, médiatrice au musée depuis deux ans.
Décor d’un thriller
« Cette promenade à Giverny est l’occasion de parler non seulement de Monet, mais aussi de la vie du village avant l’arrivée du peintre », explique le guide.
Premier arrêt, le moulin de Chennevières qui est l’un des trois moulins de Giverny. Sa notoriété actuelle est davantage due à l’auteur de thriller Michel Bussi qui en a fait la demeure du personnage principal de son roman. Nénuphars noirsune vieille dame aigrie qui ressemble à sorcière. Trois lavoirs jouxtaient le moulin, qui inspira de nombreux peintres de la colonie américaine dont William Metcalf.
Dans l’antre de Theodore Earl Butler
Justement, remontons la rue du Vieux-Colombier. Arrêtez-vous devant la Maison Rose où séjourna la danseuse Isadora Duncan, puis devant la maison de Théodore Earl Butlerpeintre qui épousa Suzanne Hoschedé, belle-fille de Claude Monet, et, après la mort de ce dernier, sa sœur aînée, Marthe.
Un esprit familial qui fait de lui le seul peintre américain inhumé au pied de l’église du village avec la famille Hoschedé-Monet.
L’Hôtel Baudy, le repère des artistes
Arrêtez-vous bien sûr devant l’hôtel Baudy, point de ralliement des Colonie américaine.
Vient ensuite la Villa des Pinsons, au 27, rue Claude-Monet, où vécurent Jean Monet et Blanche Hoschedé ; la Maison Bleue, autour de laquelle Claude Monet a créé son potager ; l’Hostellerie de Giverny qui devint le Gardenia au début des années 1930 et disposait, chose rare, de chambres avec eau chaude et eau froide ; enfin Moutier, vaste demeure du peintre et sculpteur Frederick Mac Monnies.
Le chemin du retour emprunte le sentier des Grosses Eaux et continue à grimper à flanc de coteau jusqu’à l’hôtel de ville, l’occasion pour les promeneurs de dénicher mûres, origan et thym sauvage.
Le trajet a duré deux heures.
De notre correspondant Didier Ehretsmann
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.
Related News :