trois lauréats sur 15 artistes invités à prendre la parole lors d’une exposition « sans titre »

Jeudi 26 septembre, l’espace Artorium de la Fondation TGCC à Casablanca a accueilli la quatrième édition du prix Mustaqbal, qui a vu la reconnaissance de trois jeunes talents. Kamil Bouzoubaa-Grivel a remporté la première place, suivi de Yasmine Hadni à la deuxième place et Kamil Tahiri, troisième vainqueur.

A cette occasion, une exposition unique intitulée « Sans titre » a été organisée, mettant en lumière les œuvres d’une quinzaine d’artistes sélectionnés par un jury prestigieux composé de onze figures majeures de l’art marocain, dont le peintre Abdelkebir Rabi, le galeriste Hassan Sefrioui et l’artiste contemporaine Amina Agueznay. . “Cette année, les artistes se sont affranchis de toute contrainte thématique ou technique, ce qui a donné lieu à des créations d’un très haut niveau. Le choix des lauréats a été particulièrement difficile, tant les œuvres présentées étaient exceptionnelles.», partage Meryem Bouzoubaa, présidente de la Fondation TGCC et également membre du jury.

Kamil Bouzoubaa-Grivel, lauréat du premier prix, s’est démarqué par sa démarche artistique. Il a présenté deux séries de dessins explorant des techniques telles que les demi-teintes, utilisant des encres à base d’huile, créant des noirs denses et brillants. Ému, Kamil a confié qu’il ne s’attendait pas à remporter ce prix. “C’est d’autant plus symbolique pour moi en tant que Franco-Marocain, inspiré par les influences visuelles du Maroc, que ce soit en architecture, en mosaïque ou en calligraphie arabe.», a-t-il déclaré.

Kamil Tahiri, arrivé troisième, a exprimé son engagement en faveur de la transition écologique à travers son exposition photographique. “En tant que réalisateur, je souhaite engager un dialogue sur ce phénomène au Maroc, non seulement sous l’angle de l’éco-anxiété, mais comme sujet central à explorer désormais par les artistes, pour sensibiliser“, a-t-il déclaré.

Les trois lauréats bénéficieront d’une résidence artistique au Jardin Rouge de Marrakech, soutenue par la Fondation Montresso, où ils auront l’opportunité de parfaire leurs projets. Le grand gagnant, Kamil Bouzoubaa-Grivel, se verra également proposer une exposition personnelle à Artorium en novembre 2025, accompagnée du soutien de la Fondation TGCC sur une année entière, une occasion unique pour lui de faire découvrir son travail à un plus large public. large.