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l’aube d’un #MeToo dans l’industrie musicale américaine – Libération

Violences sexuelles

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Le rappeur et homme d’affaires est incarcéré depuis le 16 septembre après une dizaine de plaintes révélant un vaste système de crimes sexuels et de trafics. Un scandale à la hauteur du tremblement de terre de Weinstein, qui pourrait marquer un tournant dans la libération de la voix des femmes dans ce milieu.

Pourquoi Sean Combs a-t-il choisi « Puff Daddy » comme nom de rappeur ? Parce qu’il était réputé, dans sa jeunesse, pour ses coups de gueule à la manière du Grand Méchant Loup : “Souffler comme un bœuf” est la menace portée par le prédateur, en les trois petits cochons, souffler sur les maisons des porcs pour les mettre en pièces. L’anecdote, racontée par l’artiste dans une interview en 1998, est volontairement rapportée dans la plainte déposée contre lui le 10 septembre, devant un tribunal fédéral de New York, par Dawn Richard. Le chanteur, auteur et compositeur est devenu emblématique du mouvement r’n’b alternatif, et a fréquenté et collaboré plusieurs années avec le « magnat » à partir de 2004, notamment au sein des groupes Danity Kane et Diddy-Dirty Money.

La plainte fait état d’années de mauvais traitements, d’agressions sexuelles et de séquestration dont elle aurait été victime, mais aussi des violences déchaînées de Combs, dont elle a été témoin direct, contre ses employés, artistes et proches, dont son ex-compagne Casandra. Ventura, alias Cassie. Cette plainte s’ajoute à une douzaine d’autres – dont la dernière le 24 septembre – révélant un vaste système de violence et d’oppression entièrement dédié au plaisir et à la protection de « P. Diddy”, artiste

 
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