ENTRETIEN – Le grand organisateur des quatre cérémonies d’ouverture et de clôture estime que les Jeux de Paris resteront très longtemps dans les mémoires.
LE FIGARO. – Quel sera l’héritage de Paris 2024?
THIERRY REBOUL. – Le Cojop dispose d’un département sur l’héritage des Jeux qui, traditionnellement, s’occupe de l’aspect matériel. Il prend en compte le devenir et l’usage des équipements sportifs, après l’événement, tout en essayant d’éviter les abandons de sites. Pour Paris 2024, il y a eu peu de nouvelles constructions, hormis la piscine olympique en Seine-Saint-Denis. La question devait et doit être posée différemment. Dès mon arrivée au Cojop, en 2018, je me suis occupé de ce qu’on a appelé l’héritage immatériel des Jeux. C’est moins facile à affirmer, car par nature moins quantifiable. Mais il veut reconnaître que les Jeux olympiques marquent aussi les mémoires et touchent aussi au registre émotionnel.
Nous avons choisi d'utiliser le décor de Paris, tout en détournant ses usages. Paris est devenu un terrain de jeu sportif, ce qui s'est avéré révolutionnaire.
Comment avez-vous fait, en tant que grand organisateur des cérémonies ?
La prise en compte de l’aspect émotionnel nous a donné plus de liberté dans la programmation, et nous a permis d’oser. L’application s’est basée sur la ville…
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