Un boxeur raconte son combat contre la maladie dans un film

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JEUDI 12 septembre 2024le cinéma de Vernon (Ton) a diffuser le film Spondyfighten présence des principaux protagonistes. Ce long métrage retrace le parcours d’Anthony Boscher, boxeur et souffrant d’une maladie génétique.

Anthony Boscher est un boxeur amateur. A 38 ans, il est père de deux jeunes enfants et vit à Beuzeville, dans l’Eure, où il est conseiller municipal.

En 2013, on lui a diagnostiqué une maladie génétique : la spondylarthrite ankylosante, une inflammation chronique de la articulations Elle se caractérise par des lésions de la colonne vertébrale et du bassin. Elle se manifeste par des crises douloureuses, alternant avec des périodes de calme et de rémission. Les médecins lui prédisent un avenir sombre avec une fin de vie probable en fauteuil roulant. La maladie progresse de jour en jour.

« Le jour où j’ai dû utiliser une canne pour me lever, je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose avant qu’il ne soit trop tard », raconte Anthony.

De retour sur le ring

Anthony se lance alors un défi. Celui de revenir sur le ring de boxequ’il avait négligé depuis le début débilitant de sa maladie. Il vient non seulement pour s’entraîner, mais aussi pour livrer un dernier combat en public.

Formé par Lancelot de la Chapelle, cet ancien champion de France des poids moyens est l’organisateur d’un gala exhibition qui aura lieu dans quelques mois. L’ancien champion de France l’invite à y participer.

Banco pour Anthony Boscher qui veut aller plus loin, sensibiliser le public à cette maladie méconnue qui touche 0,3% de la population.

Pour cela, il a contacté Florent Zelmire, un ami directeur de films. Ils se connaissent depuis leurs études communes à l’Université de Caen.

Anthony lui propose de le filmer dans ses séances d’entraînement, son quotidien, autour de sa famille, ses rendez-vous médicaux. Le fil conducteur étant le parcours du boxeur jusqu’au combat de boxe ultime.

« Un hymne à la résilience »

Florent Zelmire accepte le projet. financement du film était un long chemin de croix.

Ce projet de long métrage n’intéressait guère grand monde. De nombreuses portes se fermaient et d’autres s’ouvraient.

« Le film se veut informatif sur la maladie, mais pas seulement. Nous avons voulu montrer, en accord avec Anthony, la capacité de motivation de chaque personne, malade ou non. Ce film est un hymne à la résilience », ajoute Florent Zelmire.

Le film documentaire dure 1h12 et s’intitule Spondyfight et est projeté dans certains cinémas de Normandie.

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