La popularité de Meghan Markle est en berne depuis plusieurs années, et ce ne sont pas les dernières révélations de « Vanity Fair » qui redoreront son blason. Ce week-end, le magazine a publié une longue enquête sur les Sussex, dévoilant des facettes méconnues de leur vie à Montecito, loin de la famille royale. Côté informations positives, plusieurs sources ont confié à l’enquêteuse Anna Peele que le couple était très amoureux, entre un Harry très protecteur et une Meghan prévenante.
Le temps empire lorsque la journaliste évoque le comportement de Meghan Markle avec ses employés. On se souvient que lorsqu’elle était membre actif de la famille royale britannique, l’Américaine était accusée de harcèlement du personnel, à qui elle aurait imposé un règne de terreur. Suite à ces allégations, la reine Elizabeth II a financé une enquête menée par un cabinet d’avocats indépendant. Le palais de Buckingham a alors décidé d’enterrer le rapport d’enquête, accablant pour l’ex-actrice.
Les témoignages recueillis par Anna Peele vont dans le même sens que les échos émanant de Londres. Selon une source ayant travaillé avec elle sur des projets médiatiques, Meghan Markle s’est montrée chaleureuse et enthousiaste au début de la collaboration, instaurant un climat de « camaraderie professionnelle ». Mais lorsque les choses ne se passent pas comme elle le souhaite – la plupart du temps parce que ses exigences sont irréalistes – la duchesse se refroidit et écarte la personne qu’elle tient pour responsable.
«C’est vraiment, vraiment horrible. Très douloureux. (…) Elle est très consciente de la place de chacun sur son plateau de jeu. Et quand tu ne lui es plus utile, elle peut à tout moment te jeter aux loups”, confie cette source. En pratique, Meghan Markle s’emploie à saboter l’employé en question en parlant dans son dos et en sapant son estime de soi, un peu à la manière d’une adolescente mesquine. Avant de travailler avec la duchesse, cette source avait du mal à croire qu’elle ait réellement crié après un employé de Buckingham.
Elle a enfin pu en faire elle-même l’expérience : « On peut se faire crier dessus sans que la personne élève le ton. “C’est drôle comme les gens ne font pas la différence entre l’énergie d’une réprimande et quelqu’un qui vous crie dessus”, explique cette personne.
-Deux autres sources confient à « Vanity Fair » qu’il arrive régulièrement que des collaborateurs fassent des pauses ou prennent de longs congés pour éviter Meghan Markle. D’autres ont complètement quitté leur emploi, certains entamant une thérapie. “Je pense que Meghan aurait probablement une meilleure presse si elle admettait ses propres torts ou la manière dont elle a elle-même contribué à créer certaines situations plutôt que de s’envelopper systématiquement dans son récit de victime”, murmure-t-on. Une autre source décrit cependant l’épouse du prince Harry comme une “personne charmante et sincère”.
On apprend également que le duc de Sussex est isolé en Californie et qu’il a du mal à s’y faire des amis. A Montecito, le couple ne fait pas l’unanimité, leurs voisins étant agacés par l’afflux de touristes qui espèrent les voir et par la présence régulière de caméras Netflix qui suivent le couple dans leurs déplacements. « Ce sont des hypocrites qui croient avoir droit à tout. Ils ont fui l’Angleterre pour échapper au harcèlement de la presse, et une fois aux Etats-Unis, ils font tout pour attirer la presse», s’agace une source locale. Pour le moment, les Sussex n’ont pas réagi à l’article.
Accord entre Harry et « The Sun »
Le prince Harry a conclu un accord financier avec le propriétaire du tabloïd « The Sun », mettant fin aux procédures qu’il avait engagées contre le groupe de Rupert Murdoch, a annoncé mardi David Sherborne, l’avocat du fils cadet du roi Charles III. News Group Newspapers (NGN) a présenté ses excuses à Harry pour « piratage téléphonique, surveillance et utilisation abusive d’informations privées par des journalistes et enquêteurs privés » agissant pour le compte du groupe, et lui versera « des réparations substantielles », a ajouté l’avocat devant la Haute Cour. à Londres.