Au cours de cette journée placée sous le thème de « la gestion des dossiers d’outrage, d’agressions verbales et physiques et de diffamation à l’encontre des policiers », le directeur central de la Police Judiciaire a observé que ces derniers représentent la base sur laquelle se construit l’Etat de droit comme ainsi que le travail de promotion de la sécurité et de la stabilité sociétales, dont la place est centrale dans tout système de protection de l’ordre public.
Ces fonctionnaires, a-t-il dit, sont constamment présents en première ligne pour faire face aux défis sécuritaires, les exposant à des pressions continues et à des risques graves, notamment des agressions verbales et physiques, ainsi que des actes de diffamation portant atteinte à leur dignité et à leur réputation.
Protéger leurs droits « n’est pas seulement une responsabilité morale ou un privilège, mais plutôt un devoir juridique qui incarne les principes de l’État de droit fondé sur l’égalité », a-t-il poursuivi, ajoutant que garantir la protection nécessaire aux membres des forces de police lorsqu’ils portent des L’exercice de leurs fonctions leur permettra de remplir comme il se doit leur rôle essentiel et favorisera le sentiment de sécurité professionnelle, avec un impact bénéfique en termes de sécurité publique.
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Il a indiqué que préserver la dignité des fonctionnaires de la DGSN est fondamental pour favoriser l’accomplissement de leurs fonctions dans les meilleures conditions, compte tenu de l’ampleur de leurs fonctions, de la nature et du caractère risqué des missions qu’ils assument. sont confiés.
De son côté, Abdelrahman El Lamtouni, agent judiciaire du Royaume, s’est félicité de l’excellente coopération entre l’AJR et la DGSN à différents niveaux, affirmant que l’agent public est tenu, contrairement aux autres citoyens, de respecter un ensemble de règles juridiques, qui lui confèrent sur ses obligations et devoirs.
L’agence judiciaire du Royaume travaille de concert avec les administrations concernées, conduites par la DGSN, pour mettre en œuvre les mesures de protection des fonctionnaires comme le prévoit la loi, a-t-il indiqué, précisant que plus de 10 000 avocats ont été désignés pour assurer la défense des fonctionnaires de la Sûreté nationale. et autres administrations, de se constituer partie civile en leur nom et de veiller à l’exécution des indemnités qui leur ont été accordées.
En coordination avec la DGSN, l’Agence a mis en place un réseau d’avocats à travers le Royaume afin de pouvoir intervenir à temps et apporter une assistance judiciaire dès le début des procédures du procès, a-t-il poursuivi.
Le programme de cette journée de communication, organisée à l’Institut Royal de Police (IRP), a porté sur des séances axées sur « les mécanismes de recherche et de preuve en cas d’outrage, de voies de fait et de diffamation contre l’agent public », « la jurisprudence en matière application du principe de protection étatique des agents publics », « la nouvelle approche de l’Agence judiciaire du Royaume dans la défense des fonctionnaires » et « la protection des agents de sécurité nationale, victimes d’outrage et d’agression.
Avec CARTE