né à Auch, Jamal Antar conquiert Los Angeles

né à Auch, Jamal Antar conquiert Los Angeles
né à Auch, Jamal Antar conquiert Los Angeles

l’essentiel
Installé dans la Cité des Anges depuis 2014, Jamal Antar, originaire d’Auch, poursuit son rêve américain. Entre rôles au cinéma et création de son propre magazine, l’acteur trace son chemin vers la célébrité.

Si on lui demande ce qu’il a toujours voulu faire dans la vie, Jamal Antar répond immédiatement : acteur. Et si le rêve américain continue pour l’Auscitain qui vit à Los Angeles depuis dix ans, cela n’a pas été facile tous les jours.

Sa persévérance, son bagou, son charme aussi, lui ont permis de décrocher trois nouveaux contrats pour cette année 2025 qui s’annonce déjà lumineuse. « Je vais d’abord tourner une émission de télé-réalité. Le but, c’est de rencontrer des étrangers qui se sont installés à Los Angeles et qui ont réussi », sourit le quadragénaire. Puis deux longs métrages chez le distributeur AMC.

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Né à Auch en 1976, Jamal Antar n’a passé que les deux premières années de sa vie dans la capitale gasconne, avant de grandir à Toulouse, dans le quartier de la Faourette. Mais il entretient ici des liens familiaux forts.

S’il revient rapidement sur ses jeunes années, avec un simple « Je n’ai pas beaucoup aimé mon enfance », il se souvient sans doute du tournant lorsqu’il avait 25 ans. «C’était mon premier voyage à Los Angeles. Je suis tombé amoureux de cette ville. J’ai toujours eu un acteur en moi et je me suis promis de faire de mon mieux pour venir vivre ici », raconte-t-il.

« Célèbre et sauvage »

Après plusieurs allers-retours entre le Sud-Ouest et la Californie, c’est en 2014 que Jamal Antar s’installe définitivement dans la Cité des Anges. De petits boulots en petits boulots, de galères en déceptions, il décroche des contrats ici et là en prime, avant de changer de catégorie et d’obtenir des rôles plus importants.

En 2020, il se lance également dans l’édition et crée son magazine, « Famous and Savage ». Un trimestriel axé sur la mode et le design, mais qui contient aussi des portraits d’acteurs, de musiciens, de producteurs, etc. « C’était le covid, et je ne suis pas Brad Pitt. Les rôles étaient rares, il a fallu rebondir», soutient-il.

Après quelques années à Los Angeles, Jamal Antar crée son magazine Famous and Sauvage.
Renaud Corloüer

Une réussite, puisque « Famous and Savage » est distribué à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.

« Et aujourd’hui, tout s’accélère. J’ai donc cette émission de téléréalité sur les étrangers à Los Angeles, où elle parlera de ma vie d’acteur et du magazine. Les deux films qui vont suivre sont tous deux sous la responsabilité d’Hector Echavarria. C’est un ami commun qui nous a présenté lors d’un casting, il aimait mon énergie, ce que je dégageais. L’un de ces deux films sera avec Eric Roberts, l’autre avec. Steve Bauer (« Manny » dans Scarface). C’est incroyable», s’enthousiasme-t-il.

Un scénario écrit

Avec un compte Instagram comptant 1,6 million de followers, Jamal Antar compte bien poursuivre son chemin vers la gloire. Et développer de nouveaux projets. « Là, j’écris un film avec Pascal Jacquet. Ce film est préparé Fabien Martorell, réalisateur français également basé à Los Angeles.

Fabien Martorell a déjà signé un long métrage pour Netflix, ‘Collision’, sorti en 2022. Un deuxième long métrage, ‘City of Gold’, vient d’être livré et devrait être diffusé prochainement. Les deux films se déroulent en Afrique du Sud.

Désormais, Jamal Antar envisage d’écrire un scénario, une histoire de gangsters entre Los Angeles et Marseille.
Renaud Corloüer

« Ce nouveau projet avec Jamal sera aussi un ‘action crime’ dont l’histoire se déroule entre Los Angeles et Marseille. L’écriture doit être terminée, puis il sera temps de proposer le projet aux producteurs, peut-être chez Netflix. Un producteur français pourrait également être intéressé, étant le plus optimiste possible, on peut espérer démarrer le tournage en septembre de cette année, sinon en janvier 2026.

Los Angeles en guerre

Mais l’actualité pour Angelines aujourd’hui, c’est aussi et surtout les violents incendies qui viennent de ravager une partie de la capitale américaine du cinéma. Cela n’inquiétait pas Jamal Antar. « Pendant trois jours, c’était la folie. Une fumée noire couvrait le ciel, on ne voyait plus le soleil, il faisait complètement noir. Mais à la maison, nous étions en sécurité. Là-bas, aujourd’hui, les choses reviennent rarement progressivement à la normale », décrit-il.

Car, à l’entendre, ce début d’année 2025 chaotique pour sa ville préférée ne changera rien à la belle année qui s’ouvre devant lui.

 
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