Bayrou mise sur la négociation pour sortir la de l’ornière

Bayrou mise sur la négociation pour sortir la de l’ornière
Bayrou mise sur la négociation pour sortir la France de l’ornière

« Est-il l’homme qui peut sauver la ? C’est la question posée par les médias suisses Cliquez avant le « grand oral » de François Bayrou devant les députés, mardi 14 janvier. La réponse reste sans réponse après le discours de politique générale, mais ce qui se confirme, c’est que le Béarnais le pense, souligne le journaliste Richard Werly.

Il se démarque de la classe politique du pays, accusée dans son ensemble d’avoir “a dansé le tango fatal qui nous a conduit au bord de ce précipice”, celui de la dette publique, baisse Politique. “Tous les partis gouvernementaux se sont retrouvés accusés” observer Cliquez, qui juge le processus « très efficace ».

En fin de compte, le Premier ministre “veut imposer des compromis aux Français pour dépenser moins”, résume le site suisse. “Les remèdes restent flous”, mais c’est bien le chemin étroit que François Bayrou a tracé, et qui ressemble beaucoup à « un pari fou ».

“Gagnez du temps”

Et ce, notamment sur les retraites, le point le plus scruté de son discours. Au lieu d’abroger ou de suspendre la réforme, “le nouveau Premier ministre a contourné l’obstacle en rejetant la balle sur les partenaires sociaux qui pourront détricoter le texte législatif, voire le remplacer, mais à une condition : s’entendre sur un mode de financement qui permette des économies identiques”, écrit Cliquez. S’ils n’y parviennent pas dans les trois mois impartis, la réforme s’appliquera.

“En réalité, c’est une suspension qui ne dit pas son nom, car le relèvement de l’âge de la retraite que propose la réforme n’entre en vigueur qu’en 2026, noté Le pays. Si bien que Bayrou, sans trop violer l’équilibre parlementaire, a donné au Parti socialiste ce qu’il demandait pour ne pas voter une motion de censure. Une façon, en somme, de gagner du temps. Pour le journal espagnol, cela pourrait suffire à “obtenir le soutien ou l’abstention” socialistes, tandis que “Les écologistes ont déjà annoncé qu’ils voteraient pour la motion de censure”.

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En effet, notons en Italie Il Sole-24 Minerai, le camp socialiste a fait savoir qu’il participerait au “conclave”, tout en réaffirmant que son objectif était l’abrogation de la réforme de 2023. Boris Vallaud, le président du groupe socialiste, a pourtant déclaré à François Bayrou : “Le compte n’est pas là”, succession en Suisse Temps, qui demande : « Que feront les socialistes ? Il faudra encore attendre pour le savoir, d’autant que cette question ne fait pas l’unanimité au sein du parti ».

Panneaux à l’extrême droite

Même limitée, la concession aux socialistes sur les retraites “ça ne plaît pas à la droite et Bayrou le savait, continue Le pays. Il a donc fallu que le Premier ministre fasse d’autres propositions pour satisfaire ses rangs, notamment ceux de l’extrême droite.»

Réforme du système électoral vers la représentation proportionnelle, accent mis sur l’immigration présentée comme un “question de proportion” : le centriste a fait des gestes en direction du Rassemblement national et a généralement joué un numéro d’équilibriste. Proposant même quelques mots pour les “gilets jaunes”, note le quotidien madrilène.

Dans l’ensemble, conclut Temps, le premier ministre « a calmé (un peu) la gauche la moins extrême et rassuré la droite ». Pendant combien de temps?

 
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