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Vendredi 10 janvier prochain, l’Astrada de Marciac accueillera la pièce « Marguerite : le feu ». Réalisé par la Québécoise Emilie Monnet, il retrace l’histoire de Marguerite Duplessis, première femme autochtone à dénoncer son esclavage.
L’Astrada remonte le temps. Vendredi prochain, le 10 janvier, la réalisatrice québécoise Émilie Monnet investira la salle de spectacle de Marciac pour présenter sa pièce « Marguerite : le feu ».
Dédiée à la première femme autochtone à dénoncer son esclavage, cette œuvre prendra la forme d’un spectacle choral, réunissant quatre interprètes sur scène, des projections visuelles et des arrangements musicaux signés par l’auteur-compositeur-
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Marguerite Duplessis, figure centrale de la pièce, fut la première à entamer une lutte juridique pour revendiquer sa liberté. «L’histoire de Marguerite Duplessis est d’autant plus importante qu’elle aurait pu créer un précédent si elle avait gagné son procès», explique Astrada dans un communiqué transmis à la presse.
Une « résistante oubliée qui s’est battue pour les droits fondamentaux de son peuple »
A travers cette pièce, Émilie Monnet souhaite « faire entendre les seules traces laissées par cette femme au destin tragique ». Marguerite Duplessis perdit le procès qu’elle avait intenté et fut envoyée comme esclave en Martinique, où elle mourut.
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Il s’agit d’une “cérémonie qui active le feu de la mémoire pour honorer cette résistante oubliée qui s’est battue pour les droits fondamentaux de son peuple”, précise Astrada. La danse occupera une place centrale dans cette création, illustrant à la fois le combat de Marguerite Duplessis et le contexte de la colonisation, ainsi que les relations complexes entre colonisateurs, autochtones et esclaves dans la Nouvelle-France du XVIIIe siècle.e siècle.
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« Marguerite : le feu » fait partie d’une triade à laquelle s’ajoute une tournée sonore dans les lieux de mémoire du Vieux-Montréal où vécut Marguerite Duplessis, « Marguerite : la pierre », et une série de podcasts en 4 épisodes « Marguerite : la pierre ». passage”.
Le rendez-vous est donc fixé au vendredi 10 janvier à 20h30 à l’Astrada de Marciac.
