Une Montréalaise de 103 ans croit que sa vie active est le secret de sa longévité

Une Montréalaise de 103 ans croit que sa vie active est le secret de sa longévité
Une Montréalaise de 103 ans croit que sa vie active est le secret de sa longévité

Trente minutes de sport par jour, des protéines à chaque repas, un cercle d’amis : il est possible de rester en bonne santé jusqu’à 100 ans. La Revue vous propose des conseils simples et réalistes pour parer à la maladie et les secrets des centenaires sur leur longévité.

Une Montréalaise centenaire estime que le secret de sa longévité réside dans sa vie active, durant laquelle elle n’a jamais cessé d’apprendre, jusqu’à maîtriser le violon à 87 ans.

«Je n’ai jamais été à la maison. J’ai suivi des cours de peinture, des cours de chant, des cours de danse, énumère Marie-Thérèse Dupuis-Dostie, 103 ans. Et je n’ai jamais été seule.»

À 87 ans, elle s’est même mise au défi d’apprendre à jouer du violon, un instrument qu’elle a toujours aimé.

Et aujourd’hui, elle fait toujours partie de la chorale de la résidence Les Jardins Millen, où elle réside. Chaque jour, elle prend son café dans la salle commune, entourée de ses voisins.

« J’aime vivre, j’aime le monde et le monde m’aime », dit l’aîné, prêt à vivre aussi longtemps que le « bon Dieu » le voudra.

Traiter la polio

Infirmière à la retraite, Mmoi Dupuis-Dostie a travaillé pendant plus de 40 ans à l’ancien hôpital Pasteur de Montréal. Elle se souvient particulièrement de l’épidémie de polio qui a éclaté au Québec en 1959 et de tous les patients qui y ont été soignés.

Elle était responsable de 20 patients sous poumons d’acier, un énorme appareil utilisé à l’époque pour permettre aux patients de respirer.

La longue vie de Mmoi Dupuis-Dostie s’est aussi accompagnée de problèmes de santé, comme une greffe de vessie en 1988. « J’ai pensé partir, mais j’ai remonté la côte tranquillement », se souvient-elle.

Mariage tardif

Veuve depuis plusieurs années et sans enfants, elle explique s’être mariée tardivement, à 46 ans.

À l’époque, les infirmières restaient souvent des « vieilles filles », explique M.moi Dupuis-Dostie avec humour. Les garçons ne traînaient pas avec eux parce qu’ils travaillaient le week-end.

Malgré ses problèmes de santé – polyarthrite rhumatoïde et diabète –, elle se réjouit d’avoir une excellente mémoire. «Je revois ma vie dans ma tête», souligne-t-elle.

Si elle a un conseil à donner à ceux qui veulent vivre longtemps, c’est bien dormir. « Le sommeil est important. Je n’ai jamais passé une nuit éveillée et je n’ai jamais pris de pilule pour dormir”, explique la femme de 103 ans.

 
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