Après avoir perdu son complice dans Le Splendid début octobre, Marie-Anne Chazel a évoqué la brutalité de sa disparition et l’amitié qui continue d’unir la troupe, désormais privée d’un de ses membres.
Le 4 octobre, la France a appris la mort subite de Michel Blanc, l’acteur culte des “Bronzés” découvert en compagnie de ses compagnons de la troupe du Splendid, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Bruno Moynot et Marie-Anne Chazel. . Un groupe d’artistes mais aussi d’amis qui n’ont jamais perdu contact, malgré leurs carrières respectives fragmentées.
Le 10 octobre dernier, tout le monde s’est réuni à l’église de St-Eustache pour dire au revoir à leur collègue et ami décédé dans la nuit des suites d’un choc anaphylactique. Peu avant ce drame, l’équipage s’est réuni autour d’un projet commun : un livre réunissant toutes les archives des membres du Splendid et désormais disponible en librairie sous le titre « Le Splendid par Le Splendid, On s’est tellement amusé ! »
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“Trop tôt, trop violent”
Une publication désormais consacrée à l’interprète de Jean-Claude Duss dont Marie-Anne Chazel a accepté de parler dans les pages du « Figaro ». « Le projet nous a réunis. Nous nous tenions au courant et allions voir les pièces de théâtre et les films des uns et des autres, mais nous ne nous voyions pas beaucoup. Ce livre est une manière idéale de dire des choses personnelles avec le recul dont nous disposons aujourd’hui » a expliqué l’interprète de Gigi.
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Le projet a d’ailleurs pu être relu et validé par Michel Blanc quelques jours avant sa mort. Un décès qui continue d’émouvoir Marie-Anne Chazel, plus de deux mois après : “On pense beaucoup à Michel, c’était trop tôt et trop violent”, a-t-elle déclaré au célèbre journal. L’actrice a en effet été surprise d’apprendre le décès de son amie alors qu’elle quittait la scène le 3 octobre dernier, via un message envoyé par Josiane Balasko, alors qu’elle jouait au théâtre.
Son travail de comédienne l’a alors contrainte à ne pas se rendre au cimetière du Père-Lachaise le 10 octobre, laissant le reste de l’équipage du Splendid remettre à Michel Blanc une couronne marquée “Vos collègues de l’intensité de La Française”, une punchline faite avec la complicité de tout le Splendid.