un retour en enfance à 63 ans

un retour en enfance à 63 ans
un retour en enfance à 63 ans

Par

Editoriale Flers

Publié le

14 décembre 2024 à 10h50

Voir mon actualité
Suivre L’Orne Combattante

IL inauguration de l’exposition de Joël Lorand a eu lieu, en présence de l’artiste, le mercredi 27 novembre 2024 à la médiathèque d’Athis (Orné). Cette exposition est d’autant plus précieuse qu’elle est l’une des dernières de sa carrière professionnelle.

Objets visuels non identifiés

La collection OVNIObjets visuels non identifiés, correspond à la dernière période de Joël Lorand. L’inauguration a été l’occasion pour l’artiste de commenter ses œuvres et d’expliquer sa démarche créative.

« Ces objets visuels sont des formes suspendues, où le spectateur il voit ce qu’il veut voir. C’est une grammaire dans laquelle il faut faire fonctionner ces cercles, ces lignes pour que ces différentes choses prennent sens ensemble dans leur organisation, dans leur composition dans l’espace.”

Retour en enfance

Il affirme une évolution selon les époques : « à partir des formes de base, j’ai évolué en travaillant notamment les couleurs. un retour en enfancevers l’insouciance, le jeu : je retourne à la cour de récréation même si j’ai 63 ans », s’amuse l’artiste.

Il ajoute que « chacune de ses peintures est créée étape par étape, élan après élan. Je veux qu’il bouge dans l’espace, en 3D, comme un téléphone portable. Je recherche aussi le côté musical, rythmé comme une composition musicale : la lumière, chaque élément a sa place, comme quelque chose de mécanique.”

Vidéo : actuellement sur Actu

Deux réunions à l’école

Dans le cadre de son exposition, la résidence d’artiste de Joël Lorand lui a permis de le faire intervenir avec deux classes des CP, CE1 et CE2 des écoles primaires d’Athis-de-l’Orne et de Ségrie-Fontaine. Il s’est également rendu au Collège René Cassin pour discuter avec des étudiants universitaires.

Il a assisté à deux séances à une semaine d’intervalle, avec chacune des quatre classes primaires. Les étudiants ont ainsi pu créer des œuvres dans le style de l’artiste, guidé par ses conseils.

A l’aube de sa retraite, Joël Lorand déclare qu’il se souviendra de son parcours professionnel, de ses interventions en milieu scolaire : « J’aurais été un bon professeur, J’ai découvert ça, c’est un métier qui m’aurait fasciné.”

François Baille, Caroline Magaud, Alain Lange, Joël Lorand, Valérie Alain et Mathilde Fourez-Guyomarc’h. ©L’Orne Combattant

Ouverture

Ce projet a été réalisé le FDAC (Fonds Départemental d’Art Contemporain), l’Éducation Nationale et la Commune d’Athis-Val-de-Rouvre. L’inauguration a donc eu lieu en personne de nombreux élus.

Valérie Alain, vice-présidente du conseil départemental chargée de la culture, était heureuse d’être présente aux côtés de Joël Lorand : « J’ai une affection particulière pour le travail de Joël. Il a fait don de 25 de ses œuvres sur les 30 que possède le FDAC, c’est extrêmement précieux, c’est la richesse de notre territoire. »

Pour l’Orne, disposer d’un FDAC est une véritable opportunité, ce qui est rare pour un département. Elle existe depuis 35 ans et compte entre 700 et 800 œuvres : peintures, sculptures, photographies, arts numériques.

Valérie Alain

Le vice-président ajoute que « ces travaux sont accessible au public avec des expositions dans les médiathèques, les écoles mais aussi depuis peu au tribunal d’Alençon, dans les pénitenciers et les hôpitaux.

Le département se distingue également par son festival « Un été contemporain en Ornais » qui met en avant cet art dans dix petites villes caractéristiques tout au long de l’été. dans les zones rurales « dans la volonté de l’ouvrir au plus grand nombre ».

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le restaurant scolaire, bio et local, labellisé Ecocert
NEXT “La Folie”, une chasse à l’homme qui met Colman Domingo à l’épreuve