Aujourd’hui, quatre communes du réseau hébergent chacune un circuit court : ce sont les villes de Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Montbazin et Poussan.
« Dans un circuit court chacun sait ce qu’il achète car il n’y a pas d’intermédiaire, c’est direct de la terre à l’assiette » déclare Agata. Chaque semaine, ce jardinier livre des légumes. Elle fait partie d’un réseau de producteurs locaux qui, une fois tous les sept jours, toutes les deux semaines ou tous les mois, viennent approvisionner leurs clients en œufs, fromages, huile d’olive, miel de garrigue et viande. La liste de courses n’est évidemment pas exhaustive. C’est la vie des consommateurs court-circuités. A l’approche des fêtes de fin d’année, la tendance serait de précommander des dindes ou des poulets de Noël.
Achats en ligne
Gaëlle, consommatrice, achète ses aliments aux Paniers de Thau, un site de commande. Ce qui l’a déterminée à s’impliquer, c’est, dit-elle, « l’esprit de convivialité qui règne entre les producteurs locaux, les bénévoles qui assurent l’animation des circuits courts et les villageois servis ». Agathe est l’un des 61 producteurs du bassin de Thau. “C’est le circuit court le plus important du département de l’Hérault” déclare de son côté Nel De Blick, bac littéraire et licence d’histoire de l’art en poche, est désormais responsable de la mission de mobilisation citoyenne au Centre permanent d’initiatives environnementales aussi appelé CPIE Bassin de Thau. La structure basée au 60 boulevard Victor Hugo à Frontignan soutient les projets des acteurs locaux. Le CPIE est partenaire du projet alimentaire régional porté par le Syndicat interprofessionnel Bassin de Thau.
Une alimentation saine
Aujourd’hui quatre communes du réseau hébergent chacune un circuit court. Il s’agit des communes de Frontignan, Balaruc-le-Vieux, Montbazin et Poussan. C’est le carré magique de ces lieux consacrés aux produits du terroir. Gaëlle soutient les Paniers de Thau « parce qu’ils facilitent l’accès de tous à une alimentation saine, basée sur des produits locaux de qualité», déclare-t-il. Ce réseau de circuits courts alimentaires locaux s’organise sous forme de groupements d’achats dont celui de Frontignan appelé Fronticourt.
Initiative citoyenne
« Au fond, le circuit court des Paniers de Thau est une initiative citoyenne » explique Nel De Blick. Et ceux qui y font leurs achats s’inscrivent dans une démarche vertueuse. « Ce sont des consommateurs acteurs » souligne le chef de projet du CPIE Bassin de Thau. Des citoyens bénévoles s’activent pour faire vivre les circuits courts.
-Une initiative citoyenne
Fondamentalement, le réseau Panier de Thau est une initiative citoyenne. On l’appelait initialement panier à coquillages. Un petit circuit s’est progressivement créé. Les gens se contactaient chaque semaine. Il y a eu une livraison de produits de la lagune. Dans ce groupe se trouvaient Annie Favier-Baron devenue présidente de l’association du Bassin de Thau et Emilie Varraud qui fut directrice du CPIE Bassin de Thau. Le panier à coquillages s’est agrandi.
L’aventure commence en 2008 lorsque l’association du bassin de Thau est labellisée CPIE, Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE). La structure rassemble des ressources humaines qui soutiennent les projets des acteurs locaux. Cela pourrait être les communautés. “Ça peut être des entreprises, dans ce cas ce sont des citoyens” souligne Nel De Blick.
Gaspillage alimentaire
Le circuit court est un art de vivre et de bien vivre qui consiste à favoriser la distance la plus petite possible entre producteurs et consommateurs. Les achats se font en ligne. Il n’y a donc pas de perte de - ni de nourriture puisque les producteurs savent combien ils vont vendre puisque les commandes ont été passées à l’avance sur le site basketdethau.fr. Il n’y a aucune perte de - ni de nourriture. L’enjeu est aussi la lutte contre le gaspillage alimentaire.