Des ateliers autour du cirque proposés dans le cadre de l’Île en fête, organisés samedi après-midi, à proximité du stade René-Llense.
Les rafales de vent qui ont secoué l’îlot unique ce samedi après-midi n’ont pas entamé la bonne humeur qui régnait autour du stade René-Llense. Des dizaines d’enfants accompagnés de leurs parents se sont rassemblés hier pour participer aux différentes activités proposées dans le cadre de l’Île en fête, organisées par la Commune de Sète, Sète agglopôle et le CCAS. De l’initiation au skateboard pour les plus grands, aux jeux en bois pour les autres mais aussi des ateliers de jonglerie, d’équilibre et de mât chinois… animés par une dizaine de professionnels du centre des arts du cirque Balthazar, basé à Montpellier.
Trapèze, jonglerie…
« C’était bien ?», demande Julien à sa fille de 7 ans, qui hoche la tête en descendant du trapèze. Ce père de famille, habitant du quartier, est venu avec ses deux filles profiter de cet après-midi libre. « Ça leur permet de se défouler, ça change des choses habituelles. Ils n’ont pas forcément la possibilité de faire du cirque.»dit-elle en photographiant les exploits de sa jeune sœur. Même là, dans la salle René-Llense, l’ambiance est à la fête. Ceux qui commencent à marcher tentent le parcours moteur, les plus agiles tentent de tenir un plat chinois sur le bâton. “Il y a tellement d’activités”souligne Laura, venue du Barrou avec ses trois enfants. Si l’aîné est en extérieur, ses deux cadets préfèrent les disciplines aériennes qu’ils ont pu découvrir lors d’un précédent stage de cirque.
« Une culture accessible à tous »
Le centre Balthazar a en effet développé un partenariat avec la ville de Sète depuis deux ans et a donc proposé des actions à l’école Louise-Michel ou encore à La Passerelle. « Le cirque est une discipline artistique populaire et plurielle qui attire tout le monde, quelle que soit sa culture, son contexte social… C’est un art qui aide à s’émanciper, à se construire, à rencontrer des gens »explique son directeur Martin Gerbier. Et d’ajouter : “Nous sommes heureux d’être ici, dans ce lieu vivant qu’est l’île de Thau, avec Balthazar nous arrivons dans les quartiers populaires pour que la culture soit accessible à tous”.
C’est la troisième année que le CCAS et les services municipaux investissent le quartier pour cet événement destiné au jeune public. Une réunion dont le but est « créer du lien, créer un moment de fête et animer l’espace public »explique Sandrine Clerc, directrice du CCAS. Un pari apparemment réussi au vu des sourires des enfants et de leurs parents.