Les ministères de l’Aliya et de l’Intégration et le ministère du Travail ont publié mercredi 4 décembre un communiqué conjoint annonçant qu’ils simplifiaient la reconnaissance professionnelle des olim.
Ofir Sofer, ministre de l’Intégration, et Yoav Ben Tzur, ministre du Travail, « ont franchi une étape importante en faveur des olim grâce à une série d’accords visant à simplifier et accélérer leur reconnaissance professionnelle. L’objectif : une intégration plus rapide des olim sur le marché du travail, ce qui contribuerait de manière significative à l’économie israélienne », indique le communiqué.
Grâce à cette coopération entre les deux ministères et la Direction de la Reconnaissance des Professions du Ministère du Travail, plusieurs mesures concrètes ont été adoptées. Sont ainsi envisagés : une réduction de la durée des stages professionnels requis pour les olim ; la création de formations spécifiques ; des ajustements aux exigences des examens pour rationaliser le processus de certification ; et la reconnaissance de l’expérience acquise à l’étranger, permettant à l’olim de valoriser son expertise et son ancienneté.
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« Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du ministère de l’Aliya et de l’Intégration pour faciliter l’intégration des olim. En août dernier, le ministre Ofir Sofer a présenté une décision gouvernementale ambitieuse visant à éliminer les obstacles à l’emploi des olim. Soutenue par le Premier ministre, cette initiative vise à faciliter l’intégration des olim en Israël et à améliorer la productivité du marché du travail. Le ministère de l’Aliya et de l’Intégration travaille avec d’autres services gouvernementaux pour mettre en œuvre cette décision, garantir une intégration optimale des nombreux olim et encourager une plus grande Aliya. »
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Une « décision révolutionnaire » pour les olim
Ofir Sofer a ajouté : « Il s’agit d’une décision révolutionnaire et essentielle pour les olim. L’élimination des barrières administratives les aidera à accéder au marché du travail et contribuera grandement au renforcement de l’économie israélienne. Actuellement, les olim sont confrontés à de longs processus qui entravent leur intégration dans les professions qu’ils exerçaient dans leur pays d’origine. Les dizaines de milliers d’olim arrivés après la guerre, ainsi que les dizaines de milliers qui envisagent leur alyah, sont une réponse sioniste à nos adversaires et une expression claire de notre foi dans la justesse de notre chemin. […] Nous continuerons à travailler avec d’autres ministères pour éliminer les obstacles et encourager l’Aliya en Israël. »
Selon son ministère, environ 2 000 olim français sont arrivés en Israël depuis début 2024. Fin novembre, le ministre a tenu à rappeler que l’aide à l’Aliya a été intégralement maintenue, et ce « malgré les coupes budgétaires imposées ». sur tous les ministères en raison de la situation sécuritaire.
En août dernier, l’Organisation sioniste mondiale expliquait que près de 30 000 personnes avaient immigré en Israël depuis le 7 octobre 2023, marquant un revirement brutal après la chute des données sur l’immigration dans les mois qui ont suivi le pogrom du Hamas.
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