Cela fait déjà neuf ans que Sabrina Cournoyer est apparue sur notre petit écran grâce à Salut Bonjour pour nous faire de merveilleuses suggestions culturelles. Avec sa bonne humeur et son énergie contagieuse, elle a rapidement conquis le cœur du public québécois. Le 3 juin dernier, l’animatrice et chroniqueuse revenait d’un voyage en Grèce qui l’a complètement transformée : elle envisage désormais l’avenir avec une légèreté et un lâcher-prise qui lui donnent des ailes…
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« À 36 ans, je suis très heureuse de ma vie de femme célibataire et j’ai confiance en la suite… »
Êtes-vous ouvert à rencontrer de nouvelles personnes ?
À 36 ans, je suis très heureuse dans ma vie de femme célibataire et j’ai confiance en la suite. Au cours de la dernière année, j’ai fait de belles rencontres qui n’ont pas duré, mais qui m’ont permis de mieux me connaître et de savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Je considère que ces rencontres m’ont donné de nombreux outils pour m’aider à grandir, il n’y avait donc rien de négatif là-dedans. Au fond, peut-être que je trouverai l’amour à 40, 45 ou même 50 ans, qui sait ? Cela arrivera quand le moment sera venu et qu’une bonne personne pour moi croisera mon chemin. Tout ce que je vis entre maintenant et ce moment-là n’est pas « en attendant » ; c’est ma vie, je l’aime et j’en profite au maximum.
Une chose est sûre, tu sembles mener une très bonne vie.
Je suis privilégiée : ma vie est bien équilibrée. J’ai un travail que j’adore, un cercle d’amis composé de personnes exceptionnelles, une famille extraordinaire, et je vis avec mon chien Henri, que j’aime sans doute trop !rire) De plus, je suis en bonne santé et j’ai une énergie débordante, donc je suis déjà comblée. Je ne pourrais pas demander mieux.
Étant une personnalité connue, pensez-vous que cela vous aide ou vous empêche de rencontrer de bonnes personnes ?
C’est une excellente question. Je dirais que ça me fait mal, parce que dans les bars, personne ne m’aborde vraiment ! (rire) Les gens viennent souvent me voir pour parler de mon travail et ils sont très gentils, mais c’est tout. On ne m’aborde jamais sauf quand je voyage parce que les gens ne me connaissent pas. En même temps, c’est bien parce que je ne cherche pas non plus à « sortir » par à-coups. Et maintenant que j’ai plus confiance en moi, quand quelqu’un me plaît, j’aurai suffisamment confiance en moi pour l’aborder. C’est très nouveau pour moi ; avant, je l’aurais fait, mais seulement après quelques verres ! (rire)
À 36 ans, ressentez-vous du stress à l’idée de fonder une famille ?
Honnêtement, je n’ai jamais ressenti ce stress. Pour ma défense, je n’ai jamais senti non plus mon horloge biologique tourner. J’ai toujours pensé que si je devais avoir des enfants un jour, l’occasion se présenterait. Et si je n’en avais pas, ma vie n’en serait pas moins belle. Je suis déjà une grande tante pour les enfants qui m’entourent et je n’ai pas besoin de fonder une famille pour avoir le sentiment d’avoir réussi ma vie.
