Des écoliers de Sénas ont enterré une capsule temporelle qui sera ouverte… en 2054 ! – .

Des écoliers de Sénas ont enterré une capsule temporelle qui sera ouverte… en 2054 ! – .
Des écoliers de Sénas ont enterré une capsule temporelle qui sera ouverte… en 2054 ! – .

On ne sait pas exactement si ce sont les enseignants, les surveillants ou les enfants de l’école Jean-Moulin 2 de Sénas qui étaient les plus heureux de chanter la chanson à l’unisson. Un autre monde par le groupe Téléphone, vendredi dernier 21 juin. Une chanson joyeuse pour une belle conclusion qui symbolisait en tout cas parfaitement la mise en lumière de deux grands projets pédagogiques de l’année scolaire écoulée.

D’abord, la capsule temporelle que les enfants ont enterrée non loin des potagers de l’école : chaque classe, chaque enfant, ayant pris soin d’y déposer des lettres, des dessins, des cartes Pokémon, des billes.parce que je n’y ai pas beaucoup joué cette année« , avoue un enfant, photos de classe…

«Nous avons décidé de laisser des objets, des photos, des textes qui sont des symboles de l’époque récente. Quelque chose qui représente le mieux cette année, pour notre classe. Le but de cette démarche, de ce projet pédagogique, était de réaliser une capsule pour les futurs élèves de 2054“, explique Marine Desbordes, la directrice de l’école. Une manière pour ces futurs enfants de découvrir le quotidien de ceux qui ont appris ici, 30 ans avant eux.

Le réalisateur est également revenu sur les événements qui ont marqué les enfants ces dernières années.La génération actuelle est fragilisée par la crise du Covid, la guerre en Ukraine, le changement climatique et ses conséquences. A quoi ressemblera la vie dans 30 ans, que restera-t-il de cette époque ? « Elle laisse la question en suspens et parle d’un excellent outil d’introspection qui peut nous aider à prendre conscience des changements qui s’opèrent en nous au fil du temps.

Une idée des délégués étudiants

Avant cela, enfants et parents ont pu découvrir une magnifique fresque sur le thème de la nature. Elle comporte de nombreux éléments de verdure, faisant entrer la nature dans l’école, sur un mur passant. Elle rend également hommage aux deux artistes Sylvie et Mathilde qui ont été interviewées, pour l’occasion, par deux élèves de l’école.Nous avons été inspirés par toute une série de choses : de notre imagination, d’Internet, de dessins animés, de fleurs, d’animaux.“, confient-ils, tout en précisant qu’il a été difficile de commencer par les dessins puisque les enfants s’occupaient ensuite des couleurs.

«Nous avions néanmoins un nuancier, des couleurs vives pour les guider. Le résultat est vraiment magnifique.« L’idée de cette fresque est venue des délégués étudiants, porte-paroles de leurs camarades. Elle traduit leur volonté d’apporter de la couleur à l’école et de participer à un projet coopératif.

C’est aussi l’illustration d’une grande coordination entre les artistes, l’école et les services techniques de la ville, de l’inspection académique qui après avoir validé ce projet d’un coût de 2 000 €, en a financé la moitié, les 1 000 € restants étant apportés par la coopérative scolaire.

Le maire, Philippe Ginoux, aura le dernier mot.Vous avez eu une idée formidable, Madame la Directrice. Cette école a plus de 150 ans. C’est notre rôle de transmettre le savoir, c’est une tâche difficile mais il est important de savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va.“, a-t-il déclaré avant de mentionner “la nécessité de s’enraciner dans la terre pour s’élever« .

On pourrait aussi ajouter, comme dans la chanson, « le rêve d’une terre moins terreuse, bien ronde, d’une lune si blonde… »

 
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