Que ce soit ce soir sur Europe 1 ou sur CNews, Pascal Praud n’est pas là. pas du genre à rester bouche bée et ne craint pas de mener des débats très animés. Ainsi, ce 29 novembre, dans « L’Heure des Pros », le journaliste de 60 ans est revenu sur le sujet. Climat très tendu ces derniers temps à l’Assemblée nationale. Comme révélé LibérationLe député La France insoumise (LFI) Thomas Portes a reçu le 7 novembre à l’Assemblée une lettre écrite sur un papier tamponné d’une croix gammée avec, pour lui, une « balle » et, pour sa famille, « d’acide dans la bouche.
Suite à cette lettre, son collègue Antoine Leaument s’est exprimé dans l’Hémicycle. Ainsi, le député LFI de l’Essonne a indiqué que ses collègues «recevoir des menaces de mort“, “menaces de mort contre nos familles« . “C’est ce qui se passe« . De retour sur le plateau et de manière très calme, Pascal Praud a repris la parole en faisant une annonce que personne ne s’attendait.
“Eh bien, monsieur Leaument, laissez-le se calmer» a lancé le présentateur avant d’en dire plus sur sa situation personnelle : «Tout le monde reçoit des menaces de mort. J’étais sous protection il y a deux mois et je ne suis pas le seul. Qu’il se calme aussi car ce que fait La France Insoumise, c’est aussi de mettre des cibles à chacun. En avez-vous marre de ce rôle de victimisation« . Puis, Pascal Praud a conclu : «Il s’avère qu’aujourd’hui, ceux qui ont un rôle public – journalistes, artistes, etc. – reçoivent tous des menaces de mort.« .
Pascal Praud : le journaliste très agacé par le comportement des députés à l’Assemblée nationale
Au-delà des propos de M. Léaument, Pascal Praud est agacé depuis quelques temps par l’attitude des députés du Palais Bourbon. Ce 29 novembre, il a entamé sa éditorial quotidien en évoquant le comportement de certains députés. En question: l’incident du 28 novembre. Vers 22h30 dans l’Hémicycle, un violente altercation a eu lieu. Alors que les esprits s’échauffent autour du projet de loi visant à abroger la réforme des retraites Insoumis, le député MoDem Nicolas Turquois se lève de son siège. Son objectif : s’en prendre à l’un de ses collègues, le socialiste Mickaël Bouloux, l’accusant d’avoir été menacé par des gens de son village.
“Comment exprimer ce matin mon dégoût devant ces hommes qui ne savent pas retenir leur sang-froid et offrent ce lamentable spectacle devant la représentation nationale ?» a commencé par lire le journaliste avant de qualifier les protagonistes de «deux enfants dans une cour d’école“Je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer, je vous laisse juger”, a-t-il conclu à ses chroniqueurs juste avant de lancer le journal.