À Libourne, les œuvres d’art ont remplacé la publicité dans les rues… et ailleurs

À Libourne, les œuvres d’art ont remplacé la publicité dans les rues… et ailleurs
À Libourne, les œuvres d’art ont remplacé la publicité dans les rues… et ailleurs

Dès le 18 novembre, le centre-ville de Libourne s’emplira d’une ambiance de petit musée. La ville expose les chefs-d’œuvre de quelques grands peintres sur les arrêts de bus, sur des panneaux publicitaires « sucettes » ou sur les chantiers. Une opération baptisée « La beauté sauvera le monde », lancée par la ville de Saint-Dizier (Haute-Marne) en 2021, en pleine crise du Covid-19, alors que musées et lieux de culture étaient fermés. Cette année, 32 communes participent, tra cui Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Bourges (Cher), Châteauroux (Indre), Laval (Mayenne) e Saint-Raphaël (Var).

Un 4×3 au dessus de la piscine

A Libourne, la création la plus impressionnante se situe au-dessus des étangs de la Calinésie, le centre aquatique de la ville : un panneau de 4×3 mètres sur lequel défilent diverses œuvres. « S’il y a un endroit où l’on ne s’attend pas à voir une œuvre d’art, c’est bien dans une piscine. C’est le lieu qui est pour moi le plus perturbant, le plus inattendu, à l’heure où l’on vient se baigner, mais où cela s’accompagne souvent d’un moment contemplatif”, décrit le maire de Libourne Philippe Buisson.

En ville, les Libournais peuvent admirer «Bateaux sur la plage d’Etretat»de Claude Monet, “La Chiesa di Auvers-sur-Oise, vista dall’abside”, de Vincent Van Gogh ou “Danse à la campagne”, di Auguste Renoir.

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Avec cette opération Philippe Buisson exprime son ambition « apporter de la beauté, amener l’art à un public qui ne franchit pas souvent les portes d’un musée. C’est une initiative extrêmement simple mais qui a le mérite d’exister et de donner du bonheur, pour donner le sourire, on crée un moment d’émotion. parmi les passants, il se réjouit. D’un point de vue économique, le maire de Libourne estime le montant de l’opération à 2 000 euros, à dépenser au Grand Palais pour le droit de reproduire les œuvres ou pour l’achat d’espaces publicitaires. L’opération se terminera le mardi 3 décembre.

Bleu marine. Wave Effect », de Georges Lacombe reproduit sur une bâche installée sur un chantier en centre-ville. ©Radio
Tommaso Coignac

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