Vous avez raté l’actualité de ce matin ? Nous vous avons concocté une synthèse pour vous aider à y voir plus clair.
Après les concessions obtenues de Michel Barnier, Marine Le Pen adopte une position plus ferme et lance un ultimatum. Le leader du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée a prévenu, dans un entretien à Monde ce jeudi, que la Première ministre doit répondre d’ici « lundi » aux « lignes rouges » tracées par son parti sur les textes budgétaires pour 2025. A défaut, elle menace de voter la motion de censure pour faire tomber le gouvernement.
Même si Michel Barnier a fait marche arrière sur plusieurs mesures, notamment les taxes sur l’électricité et l’Aide médicale de l’État (AME) aux migrants, Marine Le Pen estime que « des différences importantes subsistent ». Parmi les revendications prioritaires du RN figurent une augmentation générale des retraites des retraités à partir du 1er janvier et l’abandon des remboursements de certains médicaments. Elle a prévenu que si ces conditions ne sont pas remplies, son parti n’hésitera pas à utiliser tous les leviers parlementaires pour bloquer le budget.
Jeudi, Vladimir Poutine a menacé d’ordonner une frappe contre la capitale ukrainienne Kiev avec son missile expérimental hypersonique à portée intermédiaire Orechnik. «Nous n’excluons pas l’utilisation d’Orechnik contre des cibles militaires, des installations militaro-industrielles ou des centres de décision, y compris à Kiev», a-t-il déclaré. Le président russe est convaincu de la puissance de son missile. “Si nous utilisons plusieurs de ces systèmes en une seule frappe, alors, du point de vue de leur puissance, cela est comparable à l’utilisation d’une arme nucléaire”, affirme-t-il, comparant le missile à “une météorite”.
Cette nouvelle menace de Poutine ne semble pas impressionner Donald Tusk, le Premier ministre polonais : « Le fait qu’il utilise si souvent des menaces très dures dans sa rhétorique témoigne de sa faiblesse plutôt que de sa force », a-t-il relativisé. “Nous ne nous laisserons pas effrayer par des menaces de ce genre, nous soutiendrons l’Ukraine aussi longtemps qu’elle en aura besoin”, a-t-il ajouté.
Un sexagénaire arrêté lundi en Bourgogne devra-t-il répondre de deux meurtres, apparemment très différents et qui attendent d’être résolus depuis des décennies ? Les enquêteurs l’interrogent depuis quatre jours sur la mort de Nathalie Boyer, une jeune fille de 15 ans retrouvée la gorge tranchée en 1988 à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, mais aussi sur celle de Laïla Afif, une adolescente de 40 ans. mère d’un an tuée d’une balle dans le cou, toujours en Isère, en 2000.
C’est l’ADN familial, retrouvé dans les scellés du dossier Afif, qui a permis au centre « cold case » de Nanterre de retrouver la trace du suspect. L’homme avait déjà été condamné en 2002 pour avoir violé ses filles. On devrait savoir ce vendredi s’il est mis en examen dans ces deux dossiers. Nathalie Boyer figure sur la liste des « disparues de l’Isère », plusieurs jeunes filles inexplicablement disparues dans la région.