Par
Léa Pippinato
Publié le
29 novembre 2024 à 8h34
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Maureencandidat montpelliérain à la Star Academy, a fait sensation cette semaine. Avec une interprétation touchante de “Mourir sur scène” de Dalida, elle a convaincu ses camarades qui l’ont immunisée pour le bonus du samedi. En prime de ce succès, Maureen a obtenu son ticket pour la tournée 2025.
Depuis toute petite, elle rêvait de monter sur scène. Son père, Jeff Valetil se souvient de son premier cadeau mémorable : un micro décoré de Cendrillon. « Je me souviens d’un festival de musique, ça devait avoir cinq ou six ans. Il était sur une scène ouverte et ne voulait pas abandonner le micro. » Une passion qui ne s’est jamais démentie. Ce rêve musical s’est déjà partiellement réalisé dans le passé. A 16 ans, Maureen tente sa chance à la Nouvelle Star. Cette fois, avec la Star Academy, elle semble prête à faire un pas décisif.
“Je me souviens d’un festival de musique, il devait avoir cinq ou six ans, il était sur une scène ouverte et il ne voulait pas abandonner le micro.”
Des préparatifs sous pression
Quelques jours avant d’entrer au château, Maureen a passé une semaine a Palavas-les-Flots. Conscient des inévitables critiques, Jeff Valet avait anticipé : « On s’est donné pour consigne avec ma deuxième fille et mon ex-femme de ne pas trop regarder les réseaux sociaux, pour se sauver un peu. » Maureen, de son côté, a confié ses codes de réseaux sociaux à une amie. Une stratégie qui, selon son père, lui permet d’éviter une exposition directe à des commentaires malveillants : « Quand il reviendra, grâce à ça il aura moins de haineux. »
Le rythme du château n’est pas celui d’une longue rivière calme. Entre cours, tests et primes, Maureen a dû apprendre à gérer son style de vie. « Les premières semaines, il a mal géré son temps de repos et cela a endommagé sa voix. C’est au fond assez fragile à ce niveau-là. » Au fil du temps, il a trouvé un équilibre : « Il dort quand il a sommeil, il arrive à mieux s’organiser. » Cette rigueur demande des sacrifices, mais elle est essentielle pour un avenir artistique. « C’est le rythme d’un artiste. Ils travaillent la nuit et le week-end, ils sont tous sur le pont », souligne le père avec admiration.
Une évolution sous haute surveillance
Jeff Valet suit l’évolution de sa fille avec une attention particulière, même s’il avoue ne pas être un grand fan de la série : « C’est l’aspect réalité qui m’a un peu dérangé, mais je suis agréablement surpris. Ils protègent beaucoup les candidats. » Cette aventure est aussi une école de vie. Maureen, impressionnée lors de son premier prime, a vite trouvé ses marques : « Elle m’a dit au téléphone qu’une fois l’émission lancée, la peur avait disparu. Il était dans son élément. »
« C’est l’aspect télé-réalité qui m’a un peu dérangé, mais je suis agréablement surpris. Ils protègent un peu les candidats”
Pour l’Héraultais, cette expérience est avant tout une opportunité : « Cela lui ouvrira des portes, cela lui donnera un carnet d’adresses. » Conscient des risques du métier, il lui donne un conseil simple : restez vous-même, ne faites pas de bruit. Qu’il perde ou gagne, « cela doit être pour les bonnes raisons ». Le soutien familial ne faiblit pas. De nombreux oncles et tantes se sont inscrits pour suivre son parcours. Jeff Valet a même payé pour un accès en direct pour voir Maureen 24h/24 et 7j/7 !
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