la Maison des Créateurs, un tiers-lieu pour travailler et s’épanouir

la Maison des Créateurs, un tiers-lieu pour travailler et s’épanouir
la Maison des Créateurs, un tiers-lieu pour travailler et s’épanouir

Ils ont mené un projet fou et ont de l’énergie à revendre ! A tout juste 30 ans, Laëtitia et Killian Talin viennent d’ouvrir un tiers-lieu au cœur de la campagne de Haute Saintonge, face au Château de Meux. La Maison des Créateurs accueille les professionnels pour travailler, se réunir en ateliers ou créer des espaces de compétences.

Ancienne cave rénovée

En ce beau matin de septembre, la Maison des Créateurs est déjà en effervescence. Le berger australien Patouf, sourd de naissance, accueille les visiteurs en grande pompe. « Il aboie toujours un peu fort, mais il n’est pas méchant », rassure le couple. Comme la douzaine d’entrepreneurs présents ce jour-là, Patouf s’est immédiatement senti chez lui. Ses propriétaires habitent sur la propriété, dans une maison, à quelques dizaines de mètres de l’imposante grange, ancien chai du XIXème siècle.e siècle rénové dans les règles de l’art par des artisans locaux et devenu le point de départ d’une nouvelle vie.

Tout a plus pour nous ici. Le cadre est tout simplement magique et le lieu répond à toutes les attentes

Originaires de Vendée, après avoir vécu quelques années à Troyes, Laëtitia et Killian Talin ont décidé de se lancer en 2021. « Nous cherchions un lieu pour rassembler des entrepreneurs, souvent isolés. Passez du temps à vous réunir, à vous ressourcer, à apprendre, à transmettre et à vous former. Il a travaillé comme ingénieur chez Michelin. Il a créé sa propre entreprise et accompagne toujours les entrepreneurs dans le développement du marketing et de la communication.

Après deux années de visites infructueuses, ils tombent amoureux de Meux, commune verdoyante située à une dizaine de kilomètres à l’est de Jonzac. « Cet endroit a retenu notre attention ! « . Le site s’étend sur plusieurs hectares avec une forêt, un étang et une grande grange qui abritait une cave et son pressoir. « Tout est fini ici. Le cadre est tout simplement magique et l’emplacement répond à toutes les attentes. »

Plus d’un million d’euros

Il ne restait plus qu’à trouver le financement. Ce n’est pas une tâche facile. Mais même là, Laëtitia et Killian ne se découragent pas. Montant des besoins : 850 000 euros pour l’acquisition et 350 000 euros pour la rénovation. Une goutte… « Sur quinze banques, treize nous ont refusé ! Et le 21 décembre 2022, les deux dernières banques nous ont dit oui. Trois mois plus tard, nous avons récupéré les clés », raconte Killian. Le couple ne s’arrête pas là. « Nous avons demandé à notre réseau de contacts de devenir actionnaires du projet. En dix jours, via LinkedIn, nous avons réussi à récolter 300 000 euros ! La publication est devenue virale et a touché 3 millions de personnes en 24 heures. Un record sur la plateforme ! », s’étonne encore Laëtitia. Le couple a également recherché des subventions et a déjà obtenu 50 000 euros d’aide de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Aujourd’hui les travaux sont terminés et les clients sont là. «Une centaine depuis l’ouverture début septembre», confie Killian. Ils viennent pour une journée ou pour des séminaires de quelques jours. L’espace de coworking peut accueillir jusqu’à 30 personnes dans une salle d’environ 170 m2, composée de bureaux et entièrement modulable. « Au niveau des tarifs, nous calculons environ 50 euros par jour et par personne pour les groupes, nuitée comprise et hors repas. L’offre de coworking est à 160 euros par mois ou 15 euros par jour », explique Laëtitia. Il est également possible de louer des gîtes et chalets sur place.

Chaque jour, toujours dans un esprit coopératif, le couple réalise le projet avec le soutien d’un collectif de personnes aux compétences différentes et variées. Ensemble, ils envisagent encore, à moyen terme, d’installer des tiny maisons, un jardin en permaculture, un espace bien-être et un espace d’accueil pour les artisans.

 
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