l’essentiel
Depuis un an Valerio régale Saint-Cyprien avec sa cuisine de rue italienne, qui allie produits frais, simplicité et convivialité. Entre plats faits maison et échanges chaleureux, cet italien toulousain séduit les gourmets et enrichit la Rive Gauche de saveurs et d’histoires.
Il y a un an « L’Italien » et sa street food arrivaient à Saint-Cyprien. A déguster sur place ou à emporter, une cuisine populaire et accessible, composée de produits frais de qualité, et dont le succès ne se dément pas. Une cuisine instinctive et variable au gré des saisons, simple, authentique, faite maison, souvent à la minute près et devant le client, c’est tout ce que propose Valerio, le propriétaire du restaurant. Sandwichs moelleux et généreux, lasagnes bolognaise pur bœuf avec six couches de pâtes, tiramisu au café, en barquette ou en pots de yaourt recyclé selon le format souhaité, sans oublier sa focaccia, ses madeleines de Proust.
“Je suis heureux ici”
Une révélation, la première fois qu’il y goûte, et même s’il lui a fallu vingt ans avant de se lancer dans cette spécialité, il espère conquérir toute la rive gauche, et même au-delà. Mais à Saint-Cyprien quand on va à « L’Italien », c’est aussi pour voir Valerio.
Bavard et généreux, il est le plus italien de Toulouse. Car s’il a une véritable passion pour le pays de ses ancêtres, où selon lui « on n’a pas le même rapport au temps », c’est dans la Ville Rose qu’il a fait ses premiers pas. Après des études au lycée hôtelier, son métier l’amène, pendant 25 ans, à travers l’Europe et également au Canada. « J’ai tout vu, de la cantine aux 3 étoiles Michelin, mais aujourd’hui je fais ce que j’aime, à mon rythme. Je travaille avec conscience, mais je ne cherche plus à être le meilleur », confie-t-il. A travers sa cuisine, Valerio veut donner de l’amour et en retour il le reçoit.
« En un an dans ce quartier j’ai rencontré plus de monde qu’en 10 ans de métier, je me sens bien ici et j’ai envie de faire partie de ce quartier ». Pour lui, nourrir le corps, c’est aussi nourrir l’esprit, et il faut dire que Valerio, intarissable tant sur la gastronomie que sur l’histoire de l’Italie, va au fond des choses. Damien, client régulier, ne se contente pas de déguster ses lasagnes ou ses sandwichs de l’esplanade. « Au-delà du rapport qualité/prix, j’aime l’ambiance de ce lieu et puis, avec Valerio, j’apprends beaucoup », assure-t-il.
