Policière dans “Balthazar” avec Tomer Sisley, Constance Labbé devient voleuse dans l’adaptation du manga culte aux côtés de Camille Lou et Claire Romain.
L’actrice de 36 ans interprète le rôle de Sylia, l’aînée des sœurs Chamade dans « Yeux de chat », dès le 11 novembre sur TF1 et TF1+.
« C’est leur solidarité qui leur donne la force », nous raconte-t-il à propos de ce trio passionnant, partageant avec nous les coulisses d’un tournage éprouvant dans la froide nuit parisienne.
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Dans la vie, elle est la plus jeune de trois frères. A l’écran, la voici, l’aînée de deux sœurs. Constance Labbé “la question a été souvent posée” avant de se lancer dans l’aventure Les yeux de chat, qui débutera le lundi 11 novembre sur TF1 et en streaming sur TF1+. L’actrice de 36 ans, que les téléspectateurs de TF1 ont déjà vue dans la série dans le rôle d’une policière Balthazarchange de camp dans l’adaptation live-action du manga japonais.
Son personnage, Sylia Chamade, se transforme à contrecœur en voleuse aux côtés de ses jeunes frères et sœurs Tamara (Camille Lou) et Alexia (Claire Romain) pour tenter d’élucider les causes de la mort de leur père. « Leur soif de vérité décuplera leurs capacités »nous parle de ce trio qui n’a pas hésité à se jeter dans le vide sur le plateau.
Elle joue une policière Balthazar Qui t’a donné envie de jouer un voleur ?
Non! (monter) Pour l’instant, c’est un rôle très différent. Sylia est même celle qui, au départ, n’est pas du tout une voleuse. C’est ce que j’aime chez elle. Au départ il ne veut absolument pas prendre de risques et surtout pas que ses sœurs en prennent, contrairement à mon personnage Balthazar. Camille y va directement, elle est plus proche de Tamara à la fin. J’ai aimé la relation de cette sœur aînée, un peu plus calme et raisonnée, ce que je n’ai pas du tout dans la vie.
Dans l’une des bandes-annonces, vous dites : “Nous n’avons pas de super pouvoirs, mais nous sommes des super-héros”. Quelle est la force des sœurs Chamade ?
C’est leur solidarité qui leur donne la force. Chacun d’eux a grandi en pratiquant des activités différentes. Sylia pratiquait beaucoup l’aïkido, un art martial défensif. Pour travailler sur le rôle, j’ai pris des cours moi-même. Alexia fait du parkour. Tamara est excellente en tout et a fait beaucoup d’escalade. Leur soif de vérité décuplera leurs capacités.
Dans le deuxième épisode, Sylia avoue à Tamara qu’elle n’a pas grimpé depuis cinq ans alors qu’ils rappellent. Et vous, quel rapport entretenez-vous avec cette discipline ?
J’en avais déjà fait quelques-uns et nous en avons fait quelques-uns ensemble avant le tournage. C’était incroyable, c’était le seul cours que nous faisions tous les trois. J’ai la chance de pratiquer régulièrement, j’ai donc continué ma pratique habituelle. Mais les cascades n’étaient pas la partie la plus difficile du tournage. Travailler la nuit, dans le froid, avec des costumes mal ajustés, c’était finalement la partie la plus difficile physiquement.
Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez essayé pour la première fois cette fameuse combinaison ?
Je me suis dit : “Oh mon Dieu, je dois arrêter de manger des hamburgers !” (rires) Nous avions une grande costumière, Emmanuelle Youchnovski, qui a confectionné des costumes sur mesure pour chacun de nous. Ils étaient confortables, sauf qu’ils n’étaient pas imperméables ni faits pour le froid.
Je connais très bien le Louvre mais y être la nuit, seul, ça fait presque peur
Constance Labbé
Tu étais plutôt Nicky Larson Quoi Yeux de chat plus jeune. Avez-vous regardé le dessin animé ou êtes-vous parti d’une page blanche pour construire votre Sylia ?
Cette série est une adaptation du manga et non du dessin animé. Le dessin animé est déjà une adaptation donc il faut revenir à l’origine. C’est important parce que je me suis davantage inspiré du manga que j’ai lu, et évidemment du scénario.
Dès l’adaptation de Yeux de chatles fans du manga ont exprimé leurs craintes. Avez-vous demandé conseil à votre entourage avant de vous lancer dans le projet ?
J’ai contacté des personnes en qui j’ai confiance. D’abord mon agent, puis mon entourage le plus proche, dont mon frère (Guillaume, également comédien, ndlr.) et des gens qui connaissent le métier. Je me suis évidemment souvent posé cette question, car elle demande un engagement considérable en termes de temps et d’énergie. Je suis un peu comme Sylia, je suis assez réfléchie et assez cérébrale. Je peux agir spontanément, mais je me dirai immédiatement : “Attends, qu’est-ce que ça veut dire?” Une fois que je démarre un projet, je le fais à fond.
Sur ses réseaux sociaux, Tsukasa Hôjô a partagé la bande-annonce de la série sous-titrée en japonais. Savez-vous ce qu’il pensait ?
Nous avons eu la chance de le rencontrer avant de commencer. Nous avons déjeuné avec lui sur TF1. C’était impressionnant, d’autant plus qu’il ne parle pas français, il était donc accompagné d’un traducteur. On a tout de suite senti qu’il était rassuré, qu’il était en confiance. Il est venu sur le plateau deux fois. Les producteurs sont allés lui présenter les premiers épisodes au Japon. Il a vraiment aimé ça. Il était surtout très content de ce que nous avions réussi à créer tous les trois et des histoires d’amour qui se développent un peu plus que dans le manga. Tsukasa est un romantique. Ce n’est pas lui qui se définit ainsi, c’est moi qui le dit ! (monter)
Vous vous connaissiez avant ce projet avec Camille Lou et Claire Romain ?
Nous n’avions jamais travaillé ensemble. Nous avons des connaissances communes avec Camille et nous nous sommes rencontrés lors d’événements. Je ne connaissais pas du tout Claire. Nous avons eu de la chance ! Nous nous sommes rencontrés pour la première fois lors de ce déjeuner à TF1. On a tout de suite compris que le casting était bien réalisé. Il y a quelque chose qui s’est organisé assez naturellement entre nous, quelque chose d’assez logique et en adéquation avec nos personnages.
Comment avez-vous construit ce lien ?
Les cours d’escalade préalables ont vraiment aidé. Nous avons commencé le tournage par deux mois de cascades à la Tour Eiffel et à la Monnaie de Paris avant d’aborder les scènes dans l’appartement ou au bar. Cela nous a tellement rapprochés avant même que nous jouions vraiment la relation entre sœurs.
Des clichés dans des environnements somptueux, une sorte de cartes postales de Paris. Quel décor vous a le plus surpris ?
Le Louvre ! Même si je connaissais très bien ce musée. Mais être là la nuit, seul, est presque dérangeant. C’est magistral. C’est quelque chose de spécial d’être dans le noir avec ces œuvres historiques et de courir parmi les statues.
Quelle cascade a été le plus grand défi pour vous ?
Je dirais pendu à la Monnaie de Paris et tombant. Ce n’était pas tant physiquement que psychologiquement. J’avais peur, mais je n’avais pas le vertige. Il fallait faire confiance, lâcher prise. Les régulateurs en cascade gèrent la chute avec un bouton. Vous vous dites : « Il faut vraiment appuyer au bon moment car je suis à un mètre du sol. Ma vie ne tient qu’à un fil, ils savent ce qu’ils font.” J’ai un immense respect pour le métier de cascadeur. Nos étudiants étaient extraordinaires. Nous ne pouvons pas faire ce qu’ils font. Ce sont des femmes extrêmement impressionnantes, on se demande comment on peut ne pas avoir peur, savoir se battre incroyablement bien. Heureusement qu’ils étaient là, ça fait aussi la série.
Y a-t-il une séquence tournée par vos deux compagnons que vous enviez secrètement ?
La Tour Eiffel ! J’étais là le premier jour du tournage parce que je voulais être là. C’était vraiment incroyable. Nous ne savions pas ce qui nous attendait et c’est une bonne chose, je pense. Nous y sommes restés jusqu’à 6 heures du matin.
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Tu le dirais Yeux de chat as-tu changé d’actrice que tu es ?
OUI ! Chaque projet apporte quelque chose d’humain et de professionnel. Mais quand c’est de cette ampleur, aussi long, intense et difficile, ça change évidemment profondément.
La série sera disponible sur Prime Video à l’international. Vous avez déjà de l’expérience en Angleterre avec la série Étonné. Ayant grandi aux États-Unis, le rêve américain vous tente ?
J’ai plutôt un rêve anglais. Je l’ai touché avec mon doigt Étonné parce que ce n’était pas un rôle très important. Mais j’ai tellement aimé ! J’adore l’humour anglais et les séries anglaises sarcastiques sur les relations humaines. Cela m’intéresse plus que les blockbusters américains.
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