“Mon père, je serais allée en enfer pour le retrouver”, confie sa fille

“Mon père, je serais allée en enfer pour le retrouver”, confie sa fille
“Mon père, je serais allée en enfer pour le retrouver”, confie sa fille

Au lendemain du décès de son père, le poète et rockeur Lucien Francoeur, sa fille Virginie a livré un témoignage émouvant, racontant avoir passé ses derniers instants à son chevet à lui réciter des poèmes à l’oreille.

• Lisez également : Lucien Francoeur, 1948-2024: Quebec loses its rebel poet

« Malgré tous ses excès, moi, mon père, je serais allé en enfer pour le retrouver. J’ai toujours voulu, j’aurais tout fait pour le sauver», a déclaré Virginie Francoeur à Sophie Durocher mercredi en entrevue à la radio QUB au 99,5 FM Montréal.

Un dernier souffle de poésie

Le poète, chanteur, animateur de radio et enseignant est décédé mardi soir à l’Hôpital général juif, où il avait été transporté le 22 octobre en raison d’un arrêt cardiaque.

«Je lui ai tenu la main et nous lui avons récité des poèmes à l’oreille», raconte sa fille, professeur à Polytechnique.

>

>

PHOTO TOMA ICZKOVITS

« Nous étions à son chevet, ma mère et moi. Nous y passions toutes nos journées. Nous lui lisons ses poèmes et aussi ceux de Miron, Nelligan, Rimbaud », explique-t-elle, soulignant que la poésie les a aidés à traverser cette épreuve.

« Rocker jusqu’au bout »

Connu pour son franc-parler et son style flamboyant, Lucien Francoeur n’a jamais fait de compromis sur sa personnalité, a rappelé Virginie Francoeur.

« Mon père vivait à 150 000 personnes de l’heure. Même à l’hôpital, quand on allait chercher ses vêtements, il portait un blouson de cuir, son jean, ses 511, ses santiags en lézard rouge. Il y est allé comme rockeur jusqu’au bout», a souligné Mme Francoeur.

>

>

TOMA ICZKOVITS

L’humoriste Michel Barrette, ami de longue date du défunt, se souvient d’un homme «plus grand que nature».

«C’était l’une des personnes les plus drôles que j’ai jamais rencontrées dans ma vie. Un rockeur intellectuel qui avait une opinion sur tout », a-t-il témoigné.

“Autant dans le bonheur que dans l’angoisse et la souffrance parfois, c’était intense”, a-t-il déclaré. Que j’aimais ce type, que j’aimais ce type.

*Ce texte, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe sur la base d’un entretien réalisé au QUB.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La vie rêvée d’un riche Québécois
NEXT Nos envies | Les femmes et leurs fantasmes