l’essentiel
La création mondiale de danse contemporaine « Glitch Witch », chorégraphiée par Meg Stuart, est un événement du Théâtre Garonne qui se joue à guichets fermés jusqu’à ce vendredi à Toulouse.
« Glitch Witch », c’est l’événement de la rentrée au Théâtre Garonne. Cette création mondiale, initiée par la compagnie Dance On Ensemble et chorégraphiée par Meg Stuart, sera jouée à guichets fermés jusqu’à vendredi. Il met en scène trois artistes, dont la chorégraphe elle-même et la compositrice japonaise Mieko Suzuki, qui a écrit des couches sonores électroniques enveloppantes.
Dans cet univers post-apocalyptique et énigmatique qui évoque le « bug » (« glitch » signifie problème), trois femmes tentent de coexister, de communiquer dans un jeu de pouvoirs. Les interprètes oscillent entre solitude et collectif, créant un dialogue fascinant. Ils nous interrogent sur le passage, sur la transformation, sur l’inachevé, dans un meuble conçu par Nadia Lauro, au sol recouvert de frêne, dans lequel surgissent d’énormes sphères à facettes.
Cette scénographie pop organique et flamboyante se joue des codes du disco et sert de terrain de jeu à une réflexion douce-amère sur le temps, le corps et la transformation. Des thèmes chers à la compagnie Dance On Ensemble, qui rassemble des danseurs de plus de quarante ans.
Depuis une vingtaine d’années, le Théâtre Garonne accueille les spectacles de la chorégraphe Meg Stuart. Il sert cette fois de vitrine au projet dans sa globalité, depuis sa création horizontale jusqu’à ses premières représentations. A l’issue de ces trois dates toulousaines, « Glitch With » entamera une tournée qui le mènera dans un premier temps à Bruxelles, Bruges et Vienne.
