A 38 ans, deux titres olympiques derrière elle, Laure Manaudou entame un tournant surprenant dans sa carrière. Dans une interview à « Femme Actuelle », l’ancienne nageuse française a révélé avoir suivi une formation en kinésiologie. Après « 600 heures de formation », elle se dit prête à suivre cette nouvelle voie : « Il ne me reste plus qu’à passer la certification ».
Une déclaration qui n’a pas manqué de provoquer des réactions. La kinésiologie, considérée comme une pseudoscience en France, n’est pas non reconnu par la communauté scientifique. De quoi susciter scepticisme et interrogations. Mais en quoi consiste réellement cette pratique de plus en plus populaire et qui semble avoir gagné la confiance de l’ex-athlète ?
Une pratique étroitement surveillée par l’État
Étymologiquement, la kinésiologie désigne l’étude du mouvementsouvent utilisé à travers des techniques de massage, notamment chez les sportifs. Mais c’est surtout parmi les pratiques que la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les abus sectaires) surveille de près, en raison des dérives possibles de ces méthodes thérapeutiques non conventionnelles.
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Selon la MIVILUDES, les fondements de la kinésiologie sont développés par des « pseudo-thérapeutes » adhérant à l’« approche psychologisante »lui-même structuré autour de trois points : la culpabilité du patient dans le développement…
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