Par
Maréva Laville
Publié le
13 octobre 2024 à 14h56
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Pour ceux qui aiment la photographie, le Musée de l’abattoir et le Château d’eau de Toulouse suggère qu’ils « ouvrent les yeux ». Car c’est ainsi que les deux établissements, réunis pour la première fois de leur histoire, ont baptisé leur exposition commune.
300 photographies issues des collections de deux musées
Depuis le 11 octobre 2024 et jusqu’au 18 mai 2025, pas moins de 300 photos sont publiées dans le musée des Abattoirs qui jouxte le jardin Raymond VI.
À l’unisson, les deux établissements proposent une jolie sélection de leurs collections couvrant le 20e et 20jeXVIIIe siècles. Un patrimoine riche « encore peu connu », racontent-ils, et une belle manière de le valoriser lors des travaux du Château d’Eau.
De grands photographes exposés
Entre les murs des Abattoirs, de grands noms de la photographie exposeront effectivement leurs photos. Jean Dieuzaide, Robert DoisneauSabine Weiss, Sophie Calle et Agnès Varda, pour n’en citer que cinq.
A eux deux, les artistes promettent aux visiteurs des Abattoirs des formats divers et variés : photographie documentaire, vues intimistes, archives, installations et photojournalisme. L’ensemble sera exposé au rez-de-chaussée du musée situé au bord de la Garonne.
Les images réparties par thème dans huit salles
En tout, huit chambres servira de plateforme pour des centaines d’images. Avec un thème pour chacun. Le premier s’intitule « Sur place » et rend hommage à la quête de l’instant décisif et des images en fuite, souvent filmées, si chères à Henri Cartier-Bresson.
La seconde, « Parallel Realities », met en lumière le surréalisme en photographie. Le troisième, « Sublime le banal », s’inspire de l’œuvre de Marcel Duchamp et de son célèbre prêt à l’emploi.
Par la suite, la salle quatre, « Art et matière » prône une photographie critique de la société, tandis que l’espace suivant, baptisé « La Fabrique de soi », sera rempli de portraits en tout genre.
Les trois dernières salles déclineront l’autoportrait avec « Double Je », les jeux de cadrage et de construction d’une image, aussi originaux soient-ils, en passant par « Perspectives – Lieux », puis les lignes et architectures aux graphismes intéressants, comme pourraient l’être ont été le marché Victor-Hugo aux yeux de Jean Dieuzaide, dans la salle finale « Perspectives – Lignes ».
Exposition Ouvre les yeux
Du 11 octobre 2024 au 18 mai 2025
At the Toulouse Abattoirs Museum, 76 Allées Charles de Fitte
Tarif : 8 € plein tarif, 5 € tarif réduit
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