“Partenza”, un album très personnel et un nouveau départ pour Jérôme Ciosi

“Partenza”, un album très personnel et un nouveau départ pour Jérôme Ciosi
“Partenza”, un album très personnel et un nouveau départ pour Jérôme Ciosi

Départ. Le départ.

Le guitariste Jérôme Ciosi avait déjà deux albums à son actif (Notre musique en 1993 et Quand la guitare chante en 2000) et a collaboré avec de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs, à commencer par son père Antoine Ciosi (ainsi qu’A Filetta, Feli, Diana Saliceti, Juliette Gréco, Françoise Hardy, Thomas Dutronc, Gabriel Yared pour les films BO Vol et L’amour et la forêt et Patrick Fiori pour Cours intermédiaire). Plus Départ (qui vient de paraître chez Okidjo) est le premier disque où il joue ses compositions en solo. “Je voulais faire quelque chose de plus personnel”il souligne

Premier prix de guitare classique et d’écriture harmonique, il adapte ce bagage musical à d’autres styles comme le jazz, les rythmes brésiliens, le répertoire corse. C’est avec une guitare classique du luthier Castelluccia, dont les instruments l’accompagnent depuis un quart de siècle, que Jérôme Ciosi interprète ses mélodies dans cet album instrumental. «Je voulais retrouver cette émotion que je ressens lorsque je joue de la guitare classique»il se confie sur cet opus dont la prise de son a été réalisée dans l’atelier de Serge Eymard en Balagne.

« La guitare est l’instrument dont on joue le plus près du cœur, dont elle est le prolongement naturel. Personne ne le fait mieux entendre que Jérôme Ciosi », dit à son sujet le journaliste, écrivain et mélomane Jean-Jacques Lafaye.

De nouvelles mélodies

Départ est ponctué de dix titres dont six de nouvelles compositions comme Flowers at your window, Core di Brama, Partenza, Les Lumières d’Eugénie.

Jérôme Ciosi joue également des airs traditionnels pour lesquels il a arrangé : Masurka de la cigarette et Lamentation de Manetta et Ô Citadelleune partition qu’il a écrite pour son père, Antoine Ciosi. Un clin d’œil à son père qui “est très présent” et avec qui il forme un duo très soudé. Une complicité qui a récemment donné lieu à la sortie d’un album, Père et fils, et une tournée marquée par «une ambiance merveilleuse».

On retrouve également le titre NASDAQune chanson dont Jérôme Ciosi a composé la musique, et qui figure dans le premier album de son ami Thomas Dutronc, Comme un gitan sans guitare sorti en 2007. Cette longue amitié est née suite à un bœuf en 1996 dans un village corse qui a réuni ces deux guitaristes qui ont une passion commune pour Django Reinhardt.

Il l’a dit. Il y a beaucoup de Jérôme Ciosi dans cet album, dès le premier morceau, Comprendre la nostalgiedu nom d’une plage de la marine Davia qui rappelle de tendres souvenirs d’enfance.

Le dernier titre, Eugénie’s lightsdonne à comprendre « voix magnifique » par la chanteuse libanaise Sohane. Il travaille également avec elle sur l’album qu’elle a prévu.

Quant au titre, Départil “a une signification particulière”. C’est un événement survenu dans sa vie qui a poussé Jérôme Ciosi à réaliser ce disque. “Le mot départ peut être pris dans ses différents sens, il évoque beaucoup de choses : un nouveau départ, le départ pour un voyage, vers une destination.”

Jérôme Ciosi exprime aussi dans ce disque son attachement à la Corse comme lorsqu’il joue l’été dans les églises de ces villages qu’il se fait appeler « fier d’accueillir. »

 
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